(You can choose or or both)

Saturday, May 10, 2014

Groves/Darby - 4

J'espère que vous prenez le temps de lire ces textes. La sagesse et perspicacité de cette lettre m'impressionnent. Ici Groves explique que nous n'avons aucune autorité pour essayer de forcer les autres à suivre notre définition d'orthodoxie, et qu'en plus c'est contreproductif, et qu'on risque de sombrer dans l'orgueil. Il continue en disant que si nous acceptons gracieusement l'autre, avec ses défauts, Dieu pourra s'occuper du reste: à travers notre témoignage, et son propre oeuvre dans le coeur de l'autre. Mais si on répudie l'autre, même avec ce qui est bon, il peut légitimement se sentir lésé.
Voici nos principes de séparation et de communion ; nous avions résolu de ne jamais essayer de convaincre les hommes à agir dans l’uniformité plus qu’ils ne se sentaient dans l'uniformité ; ni par froncements de sourcils, ni par sourires. Tout simplement parce que nous ne voyions pas que Dieu nous avait donné l’autorité d'agir de cette façon. Et l'expérience a également montré que ce n'est pas la meilleure façon d’être une bénédiction pour eux, ni d’avancer notre objectif commun d'une parfaite unité de pensée spirituelle. Au contraire, cela fournirait un prétexte à notre nature pécheresse, déguisée en autorité spirituelle et zèle pour la vérité. Dans toutes ces choses, nous voulions que notre façon d'être soit aussi brillante que la lumière, et que nos mots soient doux comme la rosée. Et s'ils devaient continuer à être en désaccord, nous demanderions à Dieu de le révéler à eux.

Maintenant, il semble que vous construisez ce qu’avant vous vouliez détruire, comme si quand vous êtes faible, vous pouvez être généreux et large, mais quand vous devenez plus fort, le véritable esprit sectaire commence à se développer. Être « un des nôtres » devient un lien plus fort que l'unité dans la puissance de la vie de Dieu dans l'âme.

Apparemment, pendant le temps que vous avez maintenu une certaine communion avec l'Église Anglicane, en participant à certaines de leurs activités auxquelles votre conscience vous autorisait, ils étaient très ouverts envers vous. Cependant, après que vous les avez entièrement rejetés, ils sont devenus très hostiles, et maintenant vous prenez cette « persécution » comme preuve que vous êtes « dans le juste », là où, auparavant, vous auriez été dans l'erreur. Pour ma part, tout ce que je vois, c'est que tant que vous vous contentiez de condamner ces choses que la vie divine en eux avait déjà reconnues comme mauvaises ; et tant que vous ne vous sépariez d'eux que dans la mesure où ils étaient séparés de Christ ; vous leur laissiez la responsabilité de se juger eux-mêmes. En même temps, vous confortiez leur sens de l'équité, en acceptant tout ce qui était vraiment du Seigneur, et en y participant, même si vous étiez fortement en désaccord avec le système dans lequel vous avez trouvé ces trésors.

Mais à partir du moment où votre position et votre langage sous-entendaient une séparation totale - à la fois du mal et du bien, et un rejet total d'eux et de leur système, sans distinction, vous avez perdu leur confiance. Et ils ont estimé qu’alors que vous étiez seulement un frère dans la maison du Père, vous avez exercé plus de pouvoir que le Père, et sans son cœur miséricordieux. En conséquence ils ont fait appel à votre Chef commun, pour les défendre et défendre leur système.

Je suis absolument convaincu que pour pouvoir vraiment parler aux consciences des autres, vous devez être perçu comme plus tolérant envers eux qu'ils ne le sont envers eux-mêmes, plutôt que moins ; ils doivent sentir que votre amour est désireux de couvrir leurs fautes, plutôt que vos yeux d'aigle ne cherchent à espionner leurs échecs.
I sure hope you are following along here. The wisdom and insight expressed in this letter really does bowl me over. Groves is explaining that there's we have no remit for trying for force people into 'orthodoxy', and also, that it doesn't work and is potentially dangerous for our own pride. He goes on to say that if you graciously accept that which you can, God can take care of the rest both through your example and their conscience. But if you 'separate', they can be justifiably hurt by your rejection of that which is good.
These were our principles of separation and communion; we had resolved never to try to get men to act in UNIFORMITY more than they FELT IN UNIFORMITY; neither by frowns, nor smiles. Simply because we didn’t see that God had given us any authority to act in this way, and experience also indicated that it wasn’t the best way of proving a blessing to them; nor would it advance our common aim of perfect spiritual uniformity of judgement. But it would give an excuse for our sinful nature, disguised as spiritual authority and zeal for the truth. In all these things, we wanted our way to be as bright as the light, and our words to drop silently like dew. And if they should continue to disagree, we would ask God to reveal it to them.

Now, it seems that you are building what you previously set out to destroy: as if when you are weak you can be liberal and large, but when you become stronger, the true sectarian spirit starts to develop. Being “one of us” becomes a stronger bond than oneness in the power of the life of God in the soul.

Apparently, during the time that you maintained some communion with the Church of England, by participating in any of their activities where your conscience allowed, they were very open to you. However, after you rejected them entirely, they were very resentful, and you take this ‘persecution’ as proof that you are now ‘in the right’, where previously you now say you were in the wrong. For my part, all I see is that while you contented yourself with only condemning those things which the divine life within them already recognised as wrong; and while you only separated from them as far as they were separated from Christ, you left to them the responsibility of judging themselves. At the same time, you satisfied their sense of fairness, by accepting all that was really of the Lord, and sharing in it, even though you strongly disagreed with the system in which you found these treasures.

But from the moment your stance and language implied total separation – both from evil and good – and a total rejection of them and their system, without distinction, you lost their confidence. And they felt that though you were only a brother in the Father’s house, you exercised more power than the Father, without the Father’s heart of mercy. In consequence they appealed to your common Head, for themselves and for their systems.

I am absolutely convinced that to have real power in speaking to other people’s consciences, you must be seen to be more tolerant towards them than they are to themselves, rather than less; that your love is eager to cover their faults, rather than your eagle eyes looking to spy out their failings.

Groves/Darby - 1
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