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Tuesday, May 06, 2014

Groves/Darby - 2

Groves va maintenant aborder les accusations qui ont été faites contre lui (mais apparemment pas directement). Principalement que c'est lui qui serait parti du 'droit chemin'.
J'ai appris de votre cher frère W- et d'autres qu'il a été dit que j'ai trahi mes principes. Tout ce que je peux dire, c'est qu’autant que je sache quels étaient ces principes, je les approuve encore dix fois plus que lorsque je les ai découvertes pour la première fois dans la parole de Dieu. J'ai constaté leur applicabilité à l'ensemble des circonstances diverses et embarrassantes que connaît actuellement l'Eglise. Ils me permettent de donner à chaque individu et à chaque groupe l’importance que Dieu leur donne, sans m'identifier à aucune de leurs erreurs. J'ai toujours compris que notre principe d'union était la possession de la vie commune ou du sang commun de la famille de Dieu (« car la vie est dans le sang ») ; ce sont nos premières pensées, et ce sont les idées qui ont le plus muries en moi. Vos petites assemblées ont subi une transition : au lieu de présenter la vérité glorieuse et simple, ils se mettent en opposition à tout ce qu'ils jugent être une erreur. À mon avis, c’est ainsi que leur témoignage devient purement humain, au lieu d’être un témoignage spirituel.

Ce que je veux dire, c'est qu'à l'époque, toute notre réflexion portait sur la façon dont nous pourrions
nous-mêmes démontrer le plus efficacement la vie que nous avions reçu par Jésus (sachant que ce serait en soi comme la voix du Berger aux enfants ayant reçu la même vie), et notre désir était de trouver cette vie chez les autres. Lorsque nous étions convaincus que nous l’avions trouvé, nous les invitions - sur la base de cette vie commune - à venir partager la communion de l'Esprit en commun, dans l’adoration de notre chef en commun ; que leurs pensées sur d'autres questions soient étroites ou ouvertes. Et comme le Christ les avait reçus aussi le faisions nous, à la gloire de Dieu le Père. Nous étions libres - dans les limites de la vérité - de partager avec eux, en partie, même si nous ne le pouvions pas en tout. En fait, comme nous les recevions pour cette vie, nous ne les rejetions pas pour leurs systèmes, ni refusions de reconnaître une partie de leurs systèmes, simplement parce qu'il y avait des choses que nous désapprouvions. Nous avons fait confiance que si cette inter-communion pouvait être établie, Dieu préserverait notre marche dans la vie, et ce serait ainsi un témoignage digne du Christ, contre toute ombre qui pourrait être en eux. Comme le Seigneur l'a dit, dans Jean 3:19: « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ».  Ce témoignage serait plus difficile que de prêcher, ou de se séparer des autres croyants, mais il aurait un impact beaucoup plus important sur le cœur des autres, et créerait bien plus de bénédiction.
Cher frère, je ne connais personne qui était plus prêt à reconnaître ceci que vous.
J'aime cet homme. Cette tension existe depuis des générations. Est-ce qu'on doit juger et diviser, ou aimer et guider? Est-ce que la pureté est plus importante que la communion? Est-ce que le risque de se faire 'poluer' par les 'hérésies' des autres est plus grand que la possibilité que nous pourrions les éclairer?

Je trouve facilement tout plein de passages bibliques qui vont dans le sens de ce texte (paille/poutre, la femme pris en adultère, ivraie/blé, Romains 14). Sans doute Darby en aurait trouver dans l'autre sens...
Groves now moves to treat the accusations that have been levelled (indirectly) against him. Mostly that it is he who has 'gone astray':
I learnt from your dear brother W— and others that it has been said that I have changed my principles: all I can say is that as far as I know what those principles were, I approve them ten times more than I did when I first discovered them in the word of God. I have experienced their applicability to all the various and perplexing circumstances of the present state of the Church. They allow me to give each individual, and each group, the standing that God gives them, without identifying myself with any of their evils. I always understood our principle of union to be the possession of the common life or common blood of the family of God (“for the life is in the blood”); these were our early thoughts, and are my most matured ones. Your little assemblies have undergone a transition: from standing for the glorious and simple truth to standing against all that they judge to be error. In my view, this has brought them down from heaven to earth in their position as witnesses.  
What I mean is that back then, all our thoughts were about how we might ourselves demonstrate most effectively the life we had received by Jesus (knowing that that alone would be like the Shepherd’s voice to the living children), and our desire was to find that life in others. Where we were convinced we had found it, we would invite them – on the basis of this common life (whether their thoughts on other matters were narrow or open) – to come and share the fellowship of the common Spirit, in the worship of our common head. And as Christ had received them, so would we, to the glory of God the Father. We were free – within the limits of the truth – to share with them in part, though we could not in all. In fact, as we received them for the life, we would not reject them for their systems, or refuse to recognize any part of their systems, just because there were things we disapproved of. We trusted that if this inter-communion could be established, God would keep us walking in the life, as the Christ-like means of witnessing against any dark that might be in them, as the Lord said, in John 3:19: “This is the condemnation, that light is come into the world, and men loved darkness rather than light because their deeds were evil, neither will they come to the light lest their deeds should be reproved.” This witness would be more difficult than preaching words, or separating from other believers, but it would have a far greater effect on the hearts of others, and create much more blessing.
Dear brother, I know no one who was more ready to acknowledge this than you.
I love this. It's a dichotomy which has existed through generations. Should we judge and divide, or love and guide? Is purity more important than communion? Do we risk being 'polluted' by the 'wrong think' of others, more than they might be enlightened by us?

I can think of any number of Bible passages in favour of this point of view (motes/beams, the woman caught in adultery, wheat/tares, Romans 14). Of course, I suspect Darby could have come up with some in the other direction...

Groves/Darby - 1
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