(You can choose or or both)

Wednesday, October 01, 2014

Iraq ... Irak

Un excellent analyse ici.

Dix choses à surveiller lors de la guerre ISIS




La nouvelle guerre d'Obama en Irak et en Syrie va échouer. Pourquoi? Au fur et à mesure que les événements se déroulent en Irak, voici 10 choses qui en seront les preuves.

1) Gouvernement "inclusif"

La pierre angulaire de toute résolution à long terme en Irak est la formation d'un gouvernement inclusif, qui répond aux besoins des sunnites, chiites et Kurdes, donne à chacun un sentiment de participation significative, partage équitablement les revenus pétroliers, crée la sécurité pour chacun, et permet les prises de décisions futures tout en assurant que les chiites ne se glisse pas de nouveau dans une position dominante. Etant donné que le nouveau premier ministre, servant ostensible aux États-Unis et approuvé par l'Iran, est un chiite et ancien collègue de Maliki et membre du même parti politique, l'inclusion doit se manifester dans les nominations aux ministères clés et la délégation de pouvoir réel à ces ministres.

Les ministères à surveiller sont la Défense et l'Intérieur. Les deux ministères ont été utilisés comme outils de répression contre les sunnites depuis au moins 2006. Un sunnite important dans un ou les deux serait bien. Un sunnite ‘de parade’ serait mauvais. Il est très peu probable que les États-Unis permettraient deux chiites d’être choisis, mais en laissant les postes vacantes, comme elles le sont maintenant, est presque aussi mauvais. Le premier ministre Abadi reste ministre par intérim pour les ministères de la Défense et de l'Intérieur, de même que Maliki avant lui, puisque son parlement n'a pas approuvé les candidats pour les deux poste.

2) Sunnites ‘de parade’

Parmi les nombreuses erreurs des États-Unis pendant l'occupation, une était de conférer du pouvoir à des sunnites qui étaient tout simplement des profiteurs pour un dollar (ou un million de dollars), ou seulement des petits chefs qui espérait ‘grader’ avec l'aide américaine. Cela a compromis le soutient plus large des sunnites, puisque les sunnites savaient reconnaître les imposteurs, même si les Américains ne le pouvaient pas.

Des informations sur les sunnites individuels qui viennent au pouvoir seront difficiles à trouver, mais cherchez-les, puisqu’elles indiqueront si ces hommes vont améliorer ou plutôt aider à masquer la vérité sur l'inclusivité.

3) Les gestes

La plupart des gestes ne sont que ça, des déclarations vides. Tout progrès réel en Irak nécessite des actions concrètes et de fond par le gouvernement chiite; ils ont beaucoup de méfiance à surmonter parmi leurs populations sunnites et kurdes.

Les déclarations simples, mais claironné par les États-Unis comme des signes de progrès, généralement encadrées comme "il faut bien savoir marcher avant de courir», ne sont probablement que de la propagande. Une astuce employée par le gouvernement irakien pendant l'occupation était d'annoncer une chose en anglais pour les médias occidentaux, et ne rien dire, ou dire quelque chose tout à fait différente, dans leurs propres médias. Si possible, vérifier les sources d'information avec les arabophones sur le terrain en Irak. Je recommande prashantrao, @ JoelWing2, reidarvisser, iraqbiznews, tarangoNYT, LizSly, iraqoilreport, et juste pour rire, USEmbBaghdad.

Un grand coup serait de permettre à l'ancien vice-président sunnite Tarek al-Hachémi  - qui reste en exil sous un arrêt de mort promulgé par Maliki – de revenir,  mais c'est un geste improbable. Un coup énorme serait de lui donner une place dans le nouveau gouvernement. Ce n’est pas un ange, mais cela garantirait l'attention des sunnites.

4) Faire la guerre

Tout signe que la milice chiite est en cours d’être retirée des champs de bataille serait bon. Des exemples où ils ciblent des sunnites à Bagdad ou ailleurs seraient mauvais. Des exemples de ce qui reste de l'armée irakienne en train de se battre vraiment côte-à-côte avec les peshmergas, plutôt que de se battre à proximité pendant que les Américains font en sorte que tout le monde joue bien ensemble, sont bons. Des unités sunnites à un endroit, des chiites à un autre, et les Kurdes dans un troisième sont de mauvais signes. Toute force appelée "Garde nationale" est juste une milice rebaptisée. Ne vous laissez pas laisser berner par des épisodes de vitrine, comme lorsque le CNN se trouve comme par hasard être sur place juste au moment où une unité chiite aide une unité kurde.

Bien sûr, quand ISIS envahit une base de l'armée irakienne près de Bagdad et exécute 300 troupes gouvernementales comme ils l'ont fait récemment, et la puissance de l'air des États-Unis est en quelque sorte incapable d'intervenir, c’est mauvais signe. Même chose pour des attentats ISIS signalés à l'intérieur de Bagdad ville.

Regardez les revendications de victoire avec soin. Beaucoup de petites villes changeront de mains, surtout si ISIS suit les règles de bases de l’insurrection : de se replier temporairement face à des forces supérieurs. Jusqu’à ce que le gouvernement irakien contrôle réellement Mossoul, et surtout Falloujah, il y a encore un long chemin à parcourir dans cette lutte.

5) Bombardement États-Unis

Plus de "succès" américains plus en plus près de Bagdad sont mauvais, surtout au sud de la ville où il existe encore des frontières sunnites-chiites. Comment sera géré l’inévitable «dommage collatéral» et / ou erreur de bombardement qui démolit une école ou un hôpital est très important. Le gouvernement chiite doit garder une population méfiante au moins neutre à l'égard des Américains. Il y a un grand groupe de personnes à l'intérieur de l'Irak qui croient ISIS est une création de la CIA visant à créer un causus belli pour les forces américaines de réintégrer l'Irak.

D’avantage de vidéos de bombes intelligentes en train d’exploser des Toyota ISIS ou des mortiers individuels est mauvais, et signale qu'il y a peu de choses à faire sauter pour changer les circonstances. Plus d’avions américain basés en Irak est un signe que les Etats-Unis vont peut-être obtenir ces bases permanentes, qu’ils ont toujours voulu, et a probablement très peu à voir avec la résolution réussie du conflit en soi. Il ne fera qu'ajouter à la méfiance irakien des intentions de l'Amérique.

Un autre mauvais signe: baser des avions américains dans le pays, comme c'est le cas maintenant près d'Erbil et à l'intérieur de l'aéroport international de Bagdad avec un petit nombre d'hélicoptères. Cela signifie un "cortège" : qui comprend des équipes d’entretien et armuriers américains sur le terrain, le personnel pour les nourrir et de les protéger, et les envois de munitions et de pièces de rechange. Chaque personne et chaque avion devient une cible vulnérable qui peut étendre le conflit du jour au lendemain ; imaginez une vidéo d’un militaire américain en train d’être décapité. Ouaip, c'est encore cette pente glissante.

6) La coalition

Si les États-Unis insistent qu’un de ses «partenaires» arabes fasse des bombardements ailleurs qu’ouest de l'Irak près de la Syrie, ces sera une très mauvaise nouvelle. Personne en Irak ne veut des forces arabes lâchées à l'intérieur du pays. Le gouvernement chiite serait particulièrement troublée, étant donné combien de membres de la coalition locale viennent de nations sunnites. Il est peu probable que même les États-Unis soit assez maladroit de pousser pour cela, mais on ne sait jamais.

7) Turquie

Gardez un œil sur la Turquie, qui risque vraiment de payer la facture des actions des États-Unis. Les Turcs craignent une entité kurde puissante sur la frontière contestée avec le Kurdistan / Irak et craignent des conflits internes de sa propre population kurde. Ils se méfient des efforts américains pour donner plus d’armes et d’autonomie aux Kurdes et de les déplacer plus profondément dans la Syrie comme par procuration sur le terrain. Cela mettrait les Kurdes sur deux frontières turques. Les Turcs sont également les premières victimes de la crise des réfugiés qui est exacerbée par les bombardements américains sur la Syrie.

Tout ce que font les États-Unis pour atténuer les préoccupations turques est bon, tout le reste est mauvais.

8) L'Iran, Partie I

Iran est bien sûr le lieu où toutes les lignes se croisent en Irak, ainsi que dans la Syrie et dans tout le Moyen-Orient. Regardez tout ce que l'Iran dit ou fait.

L'influence américaine sur Bagdad est principalement achetée avec de l'argent ‘humanitaire’ (les Kurdes ont plus de besoins, principalement la protection des États-Unis et l'assurance tranquille de leur de facto statut d'autonomie vis-à-vis de Bagdad). Cependant, la puissance étrangère avec le plus d'influence sur le gouvernement irakien est l'Iran. Le premier ministre et son parti ont des liens profonds avec l'Iran, et ne feront pas de geste significatif sans l’approbation au moins tacite de Téhéran. L'Iran a financé et conserve des liens avec de nombreuses milices chiites et peut les retirer ou les relancer dans la guerre.

Comme un coup de chapeau à l'Iran, qui soutient Assad en Syrie, le Premier ministre irakien Abadi a parlé en termes que légèrement codés de son soutien à Assad: "En tant que voisin, je ne veux pas participer à la désintégration de la Syrie ou à la diminution de sa souveraineté".

9) L'Iran, Partie II

Et tandis que les Etats-Unis et l'Iran sont apparemment du même côté, en la lutte contre ISIS, leurs objectifs sont très, très différent. Les États-Unis cherchent une sorte de gouvernement d'union nationale en Irak et à maintenir l'influence américaine, alors que l'Iran cherche à soutenir un gouvernement chiite puissant et maintenir l'influence iranienne. La coopération américano-iranienne va inévitablement vers un conflit.

Iran utilise également l'Irak pour ses objectifs plus vastes dans la région. Comme un exemple de comment les choses peuvent être en pagaie, l'Iran et les Etats-Unis partagent le même espace aérien irakien. Cependant, l'Iran utilise pour envoyer des armes à Assad en Syrie, tandis que les Etats-Unis utilisent l'espace aérien pour bombarder les rebelles syriens opposés à Assad. C'est beaucoup plus qu'un autre cas où la politique des ménages étranges; c’est un indicateur de la pensée quasi-totalement court terme d'Obama.

10) Iran, Partie III

L'Iran a ouvertement posé ces bottes sur le terrain pour la lutte. Iran, le pouvoir qui n’a jamais quitté l'Irak, a de la crédibilité sur le terrain avec les chiites, et effraie à mort les sunnites et les kurdes, qui savent qu’un jour les Etats-Unis vont de nouveau partir, alors que les Iraniens vont partager au moins une frontière avec eux pour toujours.

Bien qu'il n'y ait aucun doute que les Etats-Unis et l'Iran parlent via un canal discret, des discussions ouvertes seraient un très bon signe. Un mauvais signe serait des frictions au tour de la question nucléaire. Les États-Unis peuvent, pour des raisons de politique intérieure, essayer bêtement de séparer les questions Iran-Irak et Iran-nucléaire, mais en Iran il n'y a pas de séparation; les deux font partie de la super-question des relations américano-iraniennes.

Ce que fait l'Iran va influencer le combat en Irak autant que n'importe quel autre facteur. Il est susceptible d'être le point clé de l'échec du plan Obama. Surveillez-le de près.
 
Cited in full from The American Conservative, in case of link rot:

Ten Things to Watch for in the ISIS War

A guide to the spin, empty gestures, and behind-the-scene players that will determine the fate of America's re-entry into Iraq.
By Peter Van Buren

Obama’s new war in Iraq and Syria will fail. Why? As events tumble forward in Iraq, here are 10 things to keep an eye on that will tell the tale.

1) “Inclusive” Government
A cornerstone of any longer-term resolution in Iraq is the formation of an inclusive government, one that addresses the needs of Sunnis, Shia, and Kurds, gives each a sense of substantive participation, equitably shares oil revenues, creates safety for each, and allows future decision-making to take place while assuring the Shias do not slink back into dominance. Since the new prime minister, ostensible handmaiden to the U.S. and approved by Iran, is a Shia and former colleague of Maliki and member of the same political party, inclusiveness falls to appointments to key ministries and the delegation of real power to those ministers.

The ministries to watch are Defense and Interior. Both ministries have been used as tools of repression against Sunnis since at least 2006. A key Sunni in one or both is good. A “for show” Sunni is bad. It is highly unlikely the U.S. will allow two Shias to be chosen, but leaving the posts empty, as they are now, is nearly as bad. Prime Minister Abadi remains acting minister for the Ministries of Defense and Interior, as did Maliki before him, since his parliament has failed to approve candidates for either post.

2) For-Show Sunnis
Of the many mistakes the U.S. made during the Occupation, one was the empowerment of Sunnis who were simply carpetbaggers out for a buck (or a million bucks), or just lesser leaders hoping to move up with U.S. help. This undermined broader support, as the Sunni people knew who the fakes were even if the Americans didn’t.
Information on individual Sunnis who come to some power will be hard to find, but look for it, as it will make clear whether such men will add to or help mask the truth about inclusiveness.

3) Gestures
Most gestures are just that, empty statements. Any real progress in Iraq requires concrete, substantive action by the Shia government; they have a lot of distrust to overcome among their Sunni and Kurd populations.
Simple statements, however trumpeted by the U.S. as signs of progress, typically framed as “you have to walk before you run,” are likely just propaganda. A trick employed by the Iraqi government during the Occupation was to announce one thing in English to the Western media, and say nothing, or say something quite different, in their own media. If possible, check news sources with Arabic speakers on the ground in Iraq. I recommend @prashantrao, @JoelWing2, @reidarvisser, @iraqbiznews, @tarangoNYT, @LizSly, @iraqoilreport, and just for laughs, @USEmbBaghdad.
Allowing the former Sunni Vice President Tariq al-Hashemi, who remains in exile under a Maliki-issued death warrant, to return would be a big deal, but is an unlikely gesture. A huge deal: give him a place in the new government. He’s no angel, but it will get the Sunnis’ attention.

4) War-Making
Any signs that Shia militia are being reined in off the battlefield are good. Examples of them targeting Sunnis in Baghdad or elsewhere are bad. Examples of whatever remains of the Iraqi military proper really fighting with the peshmerga, as opposed to fighting nearby while the Americans make everyone play nice together, are good. Sunni units fighting in one place, Shia in another, and Kurds in a third are bad signs. Any force called a “National Guard” is just a re-branded militia. Don’t be fooled by showcase episodes, such as when CNN just happens to be embedded just as a Shia unit helps out a Kurdish unit.
Of course, when ISIS overruns an Iraqi Army base near Baghdad and executes 300 government troops as they did recently, and U.S. air power is somehow unable to intervene, that is a bad turn. Same for reported ISIS bombings inside Baghdad city.
Watch claims of victory carefully. Many small towns will change hands, especially if ISIS follows Insurgency 101 tactics of just temporarily melting away when faced with bad odds. Unless and until the Iraqi government actually controls Mosul, and especially Fallujah, there is still a long way to go in this struggle.

5) U.S. Bombing
More U.S. “successes” closer and closer to Baghdad are bad, especially south of the city where Sunni-Shia seams still exist. How the inevitable “collateral damage” and/or bombing mistake that takes out a school or hospital is handled will be very important. The Shia government has to keep a wary population at least neutral toward the Americans. There is a large group of people inside Iraq who believe ISIS is a CIA creation designed to create a causus belli for American forces to re-enter Iraq.
More war porn video of smart bombs snuffing ISIS Toyotas or individual mortars is bad, signalling that there is little to blow up that makes any difference. More U.S. aircraft being based inside Iraq is a sign that the U.S. may get those permanent bases it has always wanted, and likely has little to do with the conflict’s successful resolution per se. It is also will only add to Iraqi mistrust of America’s intentions.
Another bad sign: basing American aircraft in-country, as is happening now near Erbil and inside Baghdad International Airport with a small number of helicopters. This means a long “tail.” That tail includes U.S. maintenance and armorers on the ground, staff to feed and protect them, and shipments of bombs and spare parts. Every person and plane becomes a vulnerable target that can expand the conflict overnight—imagine a service member beheaded on video. Yep, it is that slippery slope again.

6) That Coalition
If the U.S. insists on any of its Arab “partners” doing any bombing outside western Iraq near Syria, it will be bad news. No one in Iraq wants Arab forces loose inside the country. The Shia government would be especially troubled, given how much of the local coalition comes from Sunni nations. It is unlikely even the U.S. is clumsy enough to push for this, but you never know.

7) Turkey
Keep an eye on Turkey, who is shaping up to really get the fuzzy end of the lollipop because of U.S. efforts. The Turks fear a powerful Kurdish entity on the disputed border with Kurdistan/Iraq and fear internal strife from its own restive Kurdish population. They are wary of U.S. efforts to further arm and empower Kurds and move them deeper into Syria as proxy boots on the ground. That would put the Kurds on two Turkish borders. The Turks are also bearing the brunt of the pumped up refugee crisis the U.S. is creating by bombing Syria.
Anything the U.S. does to alleviate Turkish concerns is good, anything else is bad.

8) Iran, Part I
Iran of course is the place where all the lines intersect in Iraq, as well as in Syria and throughout the Middle East. Watch everything Iran says or does.
American influence over Baghdad is mostly bought with “aid” money (the Kurds have more needs, primarily U.S. protection and quiet assurances of their de facto autonomous status vis-a-vis Baghdad.) However, the foreign power with the most influence over the Iraqi government is Iran. The prime minister and his party have deep ties to Iran, and won’t make a significant move without at least tacit approval from Tehran. Iran has funded and retains connections with many Shia militias and can reel them in or push them out into the war.
As a tip of the hat to Iran, which supports Assad in Syria, Iraqi Prime Minister Abadi spoke in only lightly-coded terms of his support for Assad: “As a neighbor, I don’t want to be party to the disintegration of Syria or to have diminished sovereignty of Syria.”

9) Iran, Part II
And while the U.S. and Iran are ostensibly on the same side, fighting ISIS, their goals are very, very different. The U.S. seeks some sort of unity government in Iraq and to maintain American influence, while Iran seeks to support a powerful Shia government and maintain Iranian influence. The American-Iranian cooperation while inevitably come into conflict.
Iran is also using Iraq for its broader goals in the region. As an example of just how messed up things can get, Iran and the U.S. are sharing the same Iraqi airspace. However, Iran is using it to fly weapons to Syria’s Assad, while the U.S. is using the airspace to bomb rebels in Syria opposed to Assad. This is much more than another case of politics making strange bedfellows; it is an indicator of Obama’s near-total short-term thinking.

10) Iran, Part III
Iran has overtly committed those elusive boots on the ground to the struggle. Iran, as the power that did not leave Iraq, has credibility on the ground with the Shia, and scares the sweat out of Sunnis and Kurds, who know the U.S. will again depart someday while the Iranians will share at least a border with them forever.
While there is no doubt the U.S. and Iran are speaking via some back channel, overt discussions would be a very good sign. A bad sign would be pop-ups of anger over the nuclear issue. The U.S. may, for domestic political reasons, foolishly try and separate the issues of Iran-Iraq and Iran-Nukes, but inside Iran there is no such divide; both are part of the uber-issue of U.S.-Iran relations.
What Iran does will affect the struggle in Iraq as much as any other single factor. It is likely to be a key point of failure in the Obama plan. Watch for it.
Peter Van Buren blew the whistle on State Department waste and mismanagement during the Iraqi reconstruction in his first book, We Meant Well: How I Helped Lose the Battle for the Hearts and Minds of the Iraqi People.

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