Je viens de retrouver des traductions de textes bibliques que j'ai fait il y a longtemps. Rassurez-vous, ce n'était pas depuis le grec originel, mais depuis une version 'en anglais courant', The Message. Je vais étaler sur plusieurs jours, pour vous donner le temps d'absorber correctement!
Romains 14
Accueillez avec bras ouverts les croyants qui ne voient pas les choses comme vous. Et ne les agressez pas à chaque fois qu’ils font ou disent quelque chose avec laquelle vous n’êtes pas d’accord – même s’il vous semble qu’ils sont forts en opinion et faible en foi. Rappelez-vous qu’ils ont aussi leur histoire à gérer. Traitez-les avec douceur.
Par exemple, une personne qui est là depuis un certain temps peut très bien être convaincu qu’il peut manger de tout ce qui est sur la table, tandis qu’une autre, avec son arrière-plan, peut déduire qu’elle devrait être végétarienne, et manger en conséquence. Mais puisque les deux sont invitées à la table du Christ, ne serait-il pas mal-venu qu’elles se mettent à se critiquer pour ce qu’elles mangent ou ne mangent pas ? Après tout, c’est Dieu qui les invite les deux à sa table. De quel droit vous traceriez des personnes de Sa liste d’invités, en vous mêlant de son choix ? S’il y a des corrections à apporter, ou des manières à corriger, Dieu peut se débrouiller sans votre aide.
Ou alors, disons qu’une personne considère que certains jours devraient être mis à part comme saints, et une autre pense que tous les jours sont plus ou moins égaux. Chacun a des raisons valables, alors chacun est libre de suivre ses convictions.
Ce qui importe, c’est ceci : si vous observez un jour saint, faites-le pour Dieu ; si vous mangez la viande, mangez-la à la gloire de Dieu, et remerciez-le pour les bons steaks ; si vous êtes végétarien, mangez les légumes à la gloire de Dieu et remerciez-le pour le broccoli! Aucun de nous n’a le droit d’insister sur notre façon de faire dans ces domaines. C’est à Dieu que nous devons répondre et non aux autres - tout au long du chemin, d’ici à notre mort. Voilà pourquoi Jésus a vécu, est mort, et est revenu à la vie : afin qu’il puisse être notre Maître dans la vie, et dans la mort, et nous libérer de nos désirs de se maîtriser les uns les autres.
Alors vous avez l’air de quoi quand vous critiquez votre frère. Et vous avez l’air de quoi quand vous traiter votre sœur avec mépris ? Je dirais que ça vous donne l’air plutôt idiot – sinon pire. Tôt ou tard, nous finirons tous à genoux les uns à côté des autres devant le jugement, face-à-face avec Dieu. Vos critiques et vos mépris ne vont pas du tout améliorer votre cas à ce moment-là ! Lisez vous-mêmes les écritures :
Tout genou fléchira devant moi, dit Dieu
Toute langue dira la vérité – que je suis le seul Dieu
Alors occupez-vous de vos oignons, vous avez déjà bien assez sur votre assiette à gérer vos propres vies devant Dieu.
Arrêtez de vouloir décider ce qui est juste pour les autres. Voilà ce dont vous devez vous occuper : que vous n’entravez pas le chemin d’un autre, lui rendant la vie encore plus difficile qu’elle ne l’est déjà. Je suis convaincu – c’est Jésus qui m’a convaincu – que tout est saint en soi. Mais bien sûr, par notre façon de gérer ou en parler, nous pouvons le contaminer.
Si vous brouiller les autres en faisant tout un plat de ce qu’ils doivent manger ou pas, vous ne les accompagnez plus dans l’amour. Rappelez vous que ce sont des personnes pour qui Christ est mort. Et vous voudriez les envoyer en enfer pour une histoire de régime alimentaire ? Il est hors de question que vous transformiez un aliment béni par Dieu en un poison pour l’âme !
Le royaume de Dieu n’a rien à voir avec ce qui va dans votre ventre, quand même ! Non, le royaume, c’est ce que Dieu fait de votre vie : il le met d’équerre, il le rassemble, il le complète avec joie. Et votre tâche est de vous attacher à servir le Christ. En faisant cela vous ferez d’une pierre deux coups – vous plairez à Dieu en haut, et vous montrerez votre valeur à ceux qui vous entourent.
Alors soyons d’accord de mettre notre énergie à nous entendre les uns avec les autres. Aidez les autres avec des paroles encourageantes, ne les descendez pas en cherchant la petite bête. On est d’accord maintenant que vous n’allez pas laisser une dispute sur le menu du souper détruire l’œuvre de Dieu parmi vous ? Je l’ai déjà dit, mais je le redis encore : tous les aliments sont bons, mais ils peuvent tourner mal si vous vous en servez mal, si vous en faites des pièges pour faire trébucher les autres. Quand vous vous asseyez pour manger, votre premier souci devrait être non pas de vous goinfrer mais de partager la vie de Jésus. Alors soyez sensibles et courtois envers les autres qui mangent. Ne mangez pas et ne dites pas des choses qui pourrait entraver ce partage libre dans l’amour.
Cultiver votre relation avec Dieu, mais ne l’imposez pas aux autres. Vous avez déjà de la chance si vos actes et vos croyances sont en cohérence. Mais si vous êtes dans le doute, si vous remarquez que vous agissez d’une façon qui est contraire à ce que vous croyez – par exemple un jour vous voulez imposer vos opinions aux autres, et le suivant vous essayez de les amadouer – alors vous savez que vous êtes à côté du but. Si votre façon de vivre n’est pas cohérente avec ce que vous croyez, alors elle n’est pas juste.
I just rediscovered some excerpts from The Message that I translated into French a couple of years ago. You English speakers can go direct to the originals.
Today's passage: Romans 14.
Today's passage: Romans 14.
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