(You can choose or or both)

Thursday, August 24, 2017

Bible

Comment serait-il si nous, en tant que chrétiens, croyions que la Bible a été écrite pour nous:
... pour nous encourager à réfléchir davantage, et non moins?
... pour nous aider à développer la sagesse afin que nous puissions arriver à des conclusions et  prendre des décisions de façon mûre, et non pas pour nous donner des réponses et des règles à suivre?
... de nous engager dans une lutte continue pour trouver la vérité, et non pas de nous amener à penser que nous avons toutes les réponses?
... pour nous rendre plus curieux de notre monde et d'autres domaines d'apprentissage, comme les sciences, la littérature et les arts, et pas moins?
... pour nous donner du matériel au sujet duquel nous pouvons avec foi discuter et être en désaccord, et non pas pour résoudre tous les arguments et les désaccords?
... pour nous forcer à faire confiance en nous amenant plus profondément dans des lieux de mystère, d'émerveillement et d'étonnement, plutôt que de nous enlever tous nos doutes et nos questions?
... comme un outil pour la contemplation et la conversation avec Dieu et les uns les autres pluttôt que comme un manuel pour la vie, un livre de règles ou un livre de doctrines?
... pour nous amener à être des personnes plus authentiquement humaines et plus impliquées dans le monde, pas moins?
... pour nous permettre de trouver plus de terrains d'entente avec nos voisins, pas moins?
... pour nous aider à nous concentrer pleinement sur l'accomplissement des plus grands commandements d'amour de Dieu et de nos voisins?
Comment est-ce que ce serait…?
(From my usual watering hole): What would it be like if we as Christians believed that the Bible was written for us:
…to encourage us to think more, not less?
…to help us develop wisdom so that we can come to conclusions and make decisions maturely on our own, not simply give us answers and rules to follow?
…to engage us in an ongoing struggle to find truth, not to lead us to think we have all the answers?
…to make us more curious about our world and other areas of learning, such as the sciences, literature, and the arts, and not less?
…to give us material about which we can faithfully argue and disagree with one another, not to resolve all arguments and disagreements?
…to force us to trust by taking us deeper into places of mystery, wonder, and bewilderment, rather than taking away all our doubts and questions?
…as a tool more for contemplation and conversation with God and each other than as a handbook for life, a rulebook, or a book of doctrines?
…to form us into people who are more authentically human and more involved in the world, not less?
…to enable us to find more common ground with our neighbors, not less?
…to help us focus fully on fulfilling the greatest commandments of loving God and our neighbors?
What would it be like…?
.

Tuesday, August 22, 2017

Story walk .. Histoire de marche

Dimanche dernier notre église a fait son culte à la montagne. Dans un cadre idyllique au creux d'une vallée on a chanté ensemble puis écouté différents textes sur un fond de ruissellement d'eau et friseli d'arbres.

Après un pique-nique, une équipe s'est dessiné pour faire une petite marche/montée.

Last Sunday our church did it's service in the open air in a kind of natural cathedral up in the mountains at the end of a valley.

After singing some songs together we listened to and meditated on passages from the people, to the background accompaniment of rustling trees and babbling waters.



Voilà la réaction enthousiaste de Rebecca quand elle a su qu'on y allait, elle et moi. Il y a eu comme un léger crispation, au point où je m'étais résigné à ne pas insister au delà de quinze minutes.

Et voilà que notre pasteur (et guide pour l'occasion) qui dit: "vous savez, quand mes enfants étaient petits et voulaient pas marcher, je leur racontais des histoires. Vous me dites quand vous voulez que je vois raconte une histoire."

Sur quoi Rebecca a répondu: "Maintenant!"
Following the picnic, a group of people were going for a little walk up higher, in the photo you can see Rebecca's expression of delight at learning that she and I were going too.

Her resistance was pretty determined, so much so that I'd decided that I was going to hold out 15 minutes and then give in.

Then along comes our pastor (doubling as mountain guide), and says: "You know what I used to do when my children didn't want to walk? I'd tell them stories. Let me know when you want a story."



Et ils sont partis, pendant une heure il a inventé son histoire, de sorte qu'elles sont arrivées en haut presque sans s'en rendre compte.

Alors là, respect, comme on dit!
"Now," said Rebecca. And off they went, and he made up his story, and they walked, and an hour later we were at the top and she'd barely noticed.



Je vous laisse quelques photos de là-haut.
Respect where respect is due, I say!

Here's a few extra pics for you.






Sunday, August 20, 2017

Evolution determinism

Accrochez-vous, ça va être un peu j’écris-pour-découvrir-ce-que-je-pense.

J’ai donc récemment découvert ce type qui publie des réflexions sur la science, la foi et l’évolution qui me semblent novatrices. Et j’ai aussi commencé à lire Ars Technica, un site très intéressant, bien que le biais à gauche (des commentaires, au moins) me dérange parfois.

Il semblait y avoir une sorte de synergie entre deux articles que j’ai lu cette semaine, que j’essaie d’élucider.

Ici, Jon Garvey parle de certaines recherches qui indiqueraient que nos analogies du « programme informatique » pour l’ADN sont complètement erronées: plutôt qu’un morceau d’ADN qui se traduirait en un trait ou fonction, en fait un bout d’ADN aurait une influence sur des centaines, voire des milliers de traits. (Bon, j’avoue que dans la vraie vie, changer un petit bout de code d’un programme informatique a souvent des conséquences inattendues ailleurs!)

Ce qui m’a amené à me demander: eh bien, pourquoi pensions-nous que ce serait si simple? Je suppose que ça pourrait être le rasoir d’Ockham, ou peut-être que les scientifiques ont ‘vendus’ d’une manière un peu trop optimiste les retombées potentielles de leurs recherches. Mais je pensais plus loin : en lien avec l’histoire et la philosophie de la science, sur le fait que nous (les occidentaux modernes) nous attendons à ce que le monde naturel se conforme à des «règles», et nous nous attendons à ce que ces règles nous soient compréhensibles - au moins potentiellement. En fait, la science a besoin que les choses soient compréhensibles, et la science ne pouvait même pas commencer à exister alors que l’état d’esprit était encore « ce n’est que de la magie ou l’affaire des dieux, n’y touchez pas ».

Donc, mon cerveau était en train de tourner au tour de ces demi-réflexions, puis je suis tombé sur cet article: une brève histoire des alternatives quantiques (in English)

Je m’empresse de préciser que je ne comprends à peu près rien de la physique quantique. Dans mes études, je ne suis pas allé plus loin que les atomes constitués de protons, de neutrons et d’électrons. Mais en lisant l’article j’ai compris que (en caricaturant un peu) personne ne comprend vraiment ces choses quantiques. Dans le sens que personne n’arrive à réconcilier la théorie avec son intuition sur comment le monde fonctionne. Comme l’a déclaré Feynman dans une de ses conférences sur la dualité onde-corpuscule: je ne l’aime pas, mais c’est comme ça. Les formules fonctionnent ; elles expliquent des choses que nous avons observées ; et elles prédisent correctement les résultats des expériences, alors nous devons vivre avec.

Parce que (dans le cas où vous ne le savez pas), le problème de la mécanique quantique est que cela implique que, au niveau très petit, les choses ne sont pas déterministes – et attention, ce n’est pas tant « on ne peut pas mesurer si petit », mais « l’univers ne décide même pas ce qui va se passer (ou pire - ce qui s’est déjà passé), jusqu’à ce que nous le mesurions ».

Je ne veux pas entrer plus loin dans la science de tout ça, mais ce qui m’a frappé de manière tangentielle lors de la lecture de l’article et des commentaires, c’est que - au niveau scientifique - nous avons besoin que l’univers soit déterministe. Mais sur le niveau personnel de notre « libre arbitre », nous ne voulons absolument pas que l’univers soit déterministe, et nous ne ressentons pas et ne vivons pas comme s’il l’était. C’est légèrement analogue à l’histoire du calvinisme/arminianisme: la science ne peut pas être science si nous avons le libre arbitre, de même que Dieu ne peut être souverain si nous avons le libre arbitre.

Et voici la mécanique quantique qui nous chicane (ou qui nous libère) avec des flashs d’étrangeté non déterministe. Ce qui m’a ramené à l’ADN. J’imagine que Léonard de Vinci pensait qu’une fois qu’il avait terminé ses dissections, nous saurions « comment fonctionne le corps humain », puis, à mesure que la science avançait, la complexité et l’épaisseur de la connaissance ne cessait d’augmenter. Et nous les ‘modernes’ pensions que l’ADN était la clé finale de tout. Mais qu’est-ce qui nous dit que le niveau quantique n’est pas aussi impliqué? Pas seulement comme blocs de construction pour les atomes et les molécules, puis les protéines (où se fait le « vrai travail »), mais que notre fonctionnement interne s’étendrait jusqu’en bas ?

Une autre pensée - juste pour le fun - a été déclenchée par un commentaire faisant référence à l’idée que cette indétermination quantique serait logique si nous étions en fait dans un grand simulateur d’univers – inutile de générer des photons si personne ne les regarde ! J’aime cette idée et je me suis demandé si on pourrait aussi le transposer à Dieu en tant que créateur et soutien de l’univers: peut-être qu’il ne soutien que les bouts où il y a quelqu’un qui regarde ! Un peu comme la façon dont votre cerveau remplit les zones que vos yeux ne voient pas réellement.
OK, hold your horses, this is going to be a kind of stream-of-conciousness-I'm-writing-in-order-to-find-out-what-I-think kind of posts.

So I've recently discovered this guy who posts about science/faith/evolution in a way which seems novel to me, and I've also been reading Ars Technica, which is a very interesting site, though the left-leaning bias (of the commenters, at least) grates sometimes.

And there seemed to be some kind of synergy between two articles, which I'm trying to tease out.

Here, Jon Garvey talks about some research which tends to indicate that our 'computer program' analogies for DNA are way out: rather than one bit of DNA coding for one trait/function/thing, hundreds or thousands of bits of DNA can influence hundreds or thousands of traits. (Actually, I should probably say 'idealised computer program' analogy: because in real life, changing "this little bit of code here" often does have unexpected consequences elsewhere!)

This got me to thinking: well why did we think it would be that simple? I guess it could have been Occam's razor, or maybe the scientist's optimistically overselling the potential applications of their research. But I was thinking deeper than that, in a history-and-philosophy-of-science kind of way, about the fact that we (modern westerners) expect the natural world to conform to some kind of 'rules', and we expect those rules to be understandable - at least potentially - to us. In fact, science needs things to be understandable, and science couldn't even begin to exist while the mindset was still "it's just magic or the stuff of the gods, don't mess with it".

So my brain was pottering along with these half-musings, and I hit this article: A brief history of quantum alternatives. I must hasten to explain that I understand next to nothing about quantum stuff. Atoms being made of protons, neutrons and electrons was as far as I ever got in my studies. But reading the article made me realise that (caricaturing a bit) nobody really understands the quantum stuff. Nobody groks it. As Feynman said in one of his lectures about the weird non-intuitiveness of wave-particle duality: I don't like it, but that's the way it is. The maths works, it explains stuff we've observed, it correctly predicts results of experiments, so we have to live with it.

Because (in case you don't know), the problem with quantum mechanics is that it implies that down at the very small level, things are not deterministic - that isn't "we can't measure that small", but "the universe hasn't even decided what's going to happened (or worse - what has already happened), until we measure it".

I don't want to get into the science, but what struck me kind of tangentially when reading the article and comments was that at a scientific level, we "need" the universe to be deterministic. But on a personal "free will" level, we definitely don't want the universe to be deterministic, and we don't feel or live as if it were. It's slightly analogous to the Calvinism/Arminianism thing: science can't be science if we have free will, just as God can't be sovereign if we have free will.

And here's quantum mechanics taunting us (or freeing us?) with flashes of non-deterministic weirdness. Which led me back to the DNA thing. I guess Leonardo da Vinci thought that once he'd finished his dissections, we would know "how the human body works", and then as science advanced, the drilling down just carried on. We thought that DNA was the final key to everything. But who's to say that the quantum level isn't also involved? Not just as building blocks for atoms and molecules then proteins (where the 'real stuff' happens), but our inner workings stretch right down that far?

A further thought - this is just a bit of fun - was sparked by a comment referencing the idea that this quantum indeterminacy would be logical if we were actually inside a big computer simulation - there's no point generating photons if no-one's looking at them. I like this, and wondered if you could also transpose it to God as the creator and upholder of the universe: maybe he too doesn't bother maintaining stuff if no-one's there to see it. A bit like the way your brain fills in the bits your eyes aren't actually seeing.

Friday, August 18, 2017

Wow

Plus d'un mois sans nouvelles ici. Je crois que c'est la première fois. Et j'ai même pas l'excuse d'être parti un mois en vacances (j'aurais bien voulu...)

J'ai pris des photos en vacances, mais bêtement transféré sur mon PC avant de me rapeller que j'avais comme projet d'utiliser le temps de trajet en train pour mettre à jour le blog depuis mon téléphone.

J'ai quelques articles en gestation, mais tous des trucs un peu lourds et compliqués. Pas facile à sortir rapidement, surtout quand il y autre chose plus sérieux dans la vie:

Pray for Josh.

More than a month's hiatus, without any pre-created content, and even without the excuse of having been away for a month.

On top of that, I transferred my holiday photos off my telephone before remembering that my clever plan was to write blog posts on the train.

So, I don't have any new excuses, sorry. I do have a couple of blog posts lined up, but they're all on long knotting topics. Not the kind of thing that's easy to trot off in a lunch break.

Especially when there's other, more serious stuff going on in life:

Pray for Josh