(You can choose or or both)

Saturday, November 30, 2013

La Foire de la Saint-Martin


Ca fait longtemps que je n'ai pas parlé de la Foire de la Saint-Martin. Cette année j'ai pris congé juste le matin pour amener les filles voir le cortège. (Voilà 'Saint Martin' avec sa cape légendaire).
It's rather a long time since I last mentioned St Martins' Market. This year I took the morning off work to take the girls to see the procession. (This is 'St Martin' with his legendary cloak).

Les agriculteurs semblent aussi mal à l'aise en ville que les vaches sont incongrues.
The farmers seem to feel as out of place 'in town' as the cows look.

La milice vaudoise (ou quelque chose comme ça) âge moyenne 65, on aurait dit.
The mounted something-or-other. Apparent average age about 65.

Tambours et fifes.
A marching band with fifes.

Le vrai but et origine de tout ça. Les paysans et les montagnards emenaient le fruit de leur travail pour le vendre aux citadins.
And this is the origins of the market. The country and mountain folk bringing the fruit of their labour down to the 'town' to sell it to the townfolk.
 
Cette fois-ci pour la première fois nous avons assisté à la partie officielle, y compris le tire des mousquets (?).
This year for the first time we got to see the 'official' bit, including a gun salute (it went 'BANG' very loud).

Thursday, November 28, 2013

A day in the life ... Une journée

5.54 - Réveille en sursaut. C'est quelle heure? C'est pas possible! L'alarme était pourtant enclenchée. L'ai-je encore loupé? 6 minutes pour s'habiller, et mettre mon petit-déjeuner et déjeuner dans mon sac et sortir avant que ma covoitureuse se pointe. Je quitte l'appartement en essayant de ne pas faire trop de bruit, et en étant sûr d'allumer dans la cage d'escalier avant d'éteindre à la cuisine (sinon la covoitureuse va croire que je suis encore endormi, comme je l'étais hier).
6.30 - Arrivée au travail. Premier dans notre bureau. Allume les lumières, allume le PC. Le temps de raccrocher le manteau et mettre la bouilloire, le PC est prêt. (Il faut vraiment que j'installe Windows 7 à la maison)
'til 12.15 - Essayer de me concentrer pour faire tourner un petit bout de code. Le problème, c'est que c'est juste quelques lignes, mais très concentré, avec des tonnes de «choses» sous-jacente. Je me demande encore comment j'ai pu réussir à coder quoi que ce soit avant qu'il y avait l'Internet et Stack Overflow.
12.15 - L'heure du déjeuner! Je mets le tupperware dans le micro-ondes, et de prend l'ascenseur au rez de chaussée pour 'pointer' pendant que ça réchauffe. C'est des restes  que j'ai préparé la veille, plutôt bêtement j'ai pris la saumure de la cuisson d'un jambon salé pour faire le couscous. C'est à peine mangeable, mais c'est tout ce que j'ai. En même temps, je note un doigté provisoire sur un morceau que j'ai l'intention de jouer ce dimanche (en tapotant les notes sur mon bureau).
12.50 - De retour au travail. Nous devons parler de la conception de base de données. J'ai besoin de faire quelques mises à jour. Mon collègue est extrêmement sceptique sur mon utilisation de la "nouvelle technologie" de ce matin - le fait que cela prend si longtemps pour le faire fonctionner n'est certes pas le meilleur argument de vente.
4.06 - Je n'ai pas tout à fait fini de mettre à jour la base de données, mais je ne peux pas plus repousser mon départ. Éteindre l'ordinateur, mettre mon manteau, dire «au revoir» à tout le monde et faire une marche rapide de 12 minutes à pied jusqu'à de la gare. Attendre la dernière pour l'achat du billet (ils sont bons pour 2 heures, et j'ai besoin de 2 heures et 2 minutes!)
4.29 - Je descend du train à Lausanne, 4 minutes pour descendre à Christ Church, où Deirdre (la professeur d'orgue) m'attend. Pendant une heure et demie, nous revoyons le déroulement, choisissons les morceaux à jouer, et travaillons sur les registrations. J'essaie de jouer un hymne avec les pédales et c'est un peu râté. J'ai besoin de répéter encore pas mal: où vais-je bien pouvoir mettre ça entre maintenant et dimanche?!
5.56 - Oops! Nous nous sommes laissés aller, il faut courir de l'église à la gare. Le train est un peu en retard, donc nous arrivons à le prendre. On discute de musique et de famille sur le chemin du retour.
6.28 - De retour à la maison. Kalia est encore au karaté, et la personne qui d'habitude la ramène n'est pas là. Je jète un coup d'oeil sur e PC pour voir les emails avant de repartir.
7.15 - Ayant réussi à mobiliser Kalia à se changer (au lieu de jouer avec ses amis), nous sommes maintenant à la maison, c'est l'heure de dîner. Je dois ressortir à nouveau à 8 pour le conseil d'église.
7.16 - Kalia fait une crise, de quelque chose. Assez fréquent ces temps-ci: probablement liée au fait d'avoir une sœur qui monopolise la plupart de l'attention de ses parents. 20 minutes à parler, discuter, câliner pour la calmer.
7.59 - Kalia est heureuse à nouveau, j'ai juste eu le temps de manger ma soupe (tiède), bisous à tout le monde, manteau, prendre ma clé USB et puis la porte.
8.14 -Dernier arrivé à l'église, je laisse la voiture mal parqué, bloquant environ 5 autres. Cours à l'étage, sors le PC, salut à tout le monde, s'asseoir et essayer de me concentrer. Nous passons une heure à partager avec l'équipe qui s'occupe de la garderie. Je prends des notes et participe à la discussion en même temps (je suis un «joker» de l'équipe garderie, et j'y étais dimanche passé. C'est génial, j'irais tous les dimanches si je pouvais!)
22.20 - On a terminé assez tôt par rapport à d'autres fois, mais avec deux autres membres nous devons encore parler d'un "problème" particulier, mais je vais quand même être à la maison plus tôt que prévu.
22.30 - De retour à la maison, bref partage avec madame sur nos soirées respectives. Encore un moment sur le PC pour envoyer le PV à tout le monde. Je découvre des nouveaux messages que j'essaie de liquider le plus efficacement possible.
22.55 - Il faudra tester Rebecca une fois de plus. Après avoir échangé plusieurs mails avec le diabétologue, nous avons haussé les doses, nous devons donc faire plus de contrôles. Je me faufile dans la chambre avec l'attirail et une lampe de poche. Est-ce qu'elle va se réveiller? Elle gémit un peu, ouvre un oeil, et gémit lorsque l'aiguilles pique, tente faiblement de retirer sa main. Trop élevée. Encore une fois. Je programme en un bolus supplémentaire et note le résultat.
23.00 - AU LIT! Cher lit adoré. Crevé, mais il me faudra longtemps pour m'endormir.
(Remarque: ce fut une journée un peu plus agitée que la moyenne, mais techniquement, c'était le jour de la semaine qui est mon «jour de repos»!)
5.54 - Wake with a start. What's the time? No, it can't be, the alarm was on. Did I sleep through it again? 6 minutes to get dressed, pack breakfast and lunch into my bag and get out the door before my lift turns up. I leave the flat trying not to make too much noise, and being sure to turn the landing light on before turning the kitchen light off (otherwise my lift is going to assume I'm still asleep, like I was yesterday).
6.30 - Get to work. First in our office. Turn on the lights, turn on the PC. By the time I've hung up the coat and put the kettle on, the PC is ready. (Note to self: really must install Windows 7 at home)
'til 12.15 -Try to concentrate on getting a tiny bit of code working. The problem is that it's just a few lines, but very concentrated, with tons of underlying 'stuff'. I wonder again how I ever managed to code anything in the days before internet and Stack Overflow.
12.15 - Lunch time! I pop the tupperware in the microwave, and take the lift to the ground floor to 'badge off' while it's warming. It's leftovers I prepared earlier, rather foolishly using the brine from cooking a salted ham to make the couscous. It's barely edible, but it's all I've got. At the same time, I pencil in a tentative fingering for a piece I'm intending to play on Sunday (tapping out the notes on my desk).
12.50 - Back to work. We have to talk about the database design. I need to do some updates. And my colleague is supremely unconvinced about me using the 'new fangled' library from this morning - the fact that it's taking me so long to get it working is not the greatest selling point.
4.06 - Haven't quite finished updating the database, but this is the latest I can push leaving. Turn off the PC, throw on my coat, say 'bye' to everyone and take a brisk 12 minute walk to the station.  Put off buying the ticket to the last moment (they're good for 2 hours, and my plan takes 2 hours and 2 minutes!)
4.29 - Hop of the train at Lausanne, 4 minutes to walk down to Christ Church, where Deirdre (the organ teacher) is waiting. For the next hour and a half, we work through the order of service, chose which pieces will be played at the introduction, communion and postlude, and work out registrations. I try one hymn with pedals and it's a bit of a flop. Lots more practice required: where am I going to fit that in between now and Sunday?!
5.56 - Oops! We got carried away, run from the church to the station. The train is slightly late, so we both manage to catch it. We natter about musical stuff and family on the way back.
6.28 - Get home. Kalia is still at Karate, and the usual person who brings her back isn't there. I check the PC for emails before heading back out.
7.15 - Having managed to marshal Kalia into getting changed (instead of messing with friends), we are now back home, time for dinner. I'm headed back out again at 8 for church committee.
7.16 - Kalia has a meltdown, about something. Disturbingly common recently: probably related to having a sister who's absorbing most of her parents' attention. 20 minutes talking/calming her down.
7.59 - Kalia is happy again, I just had time to eat my (nearly cold) soup, kisses all round, coat on, get my USB stick and out the door.
8.14 - Last one at church, I leave the car blocking about 5 others. Dash upstairs, get the PC ready, say hi to everyone, sit down and try to get my concentration on. We spend an hour sharing with the team who take care of the creche. I take notes and participate as we go along (I'm a 'stand in' for the creche, and actually did it last Sunday. It's great, I'd go every Sunday if I could!)
22.20 - We actually finished quite early, compared to some other times, but with two other members we had to talk about a particular 'issue', but I'm still going to be home sooner than expected.
22.30 - Get home, share with Madame about how our respective evenings went. Hit the PC to send the minutes to everyone. Discover new mails which I try to 'kill' as efficiently as possible.
22.55 - Got to test Rebecca one more time. After exchanging several mails with the diabetologist, we've upped the doses, so we have to do more checks. I sneak into the bedroom with paraphernalia and a torch. Will she/won't she? She moans a bit at me, opens have an eye, whimpers when the needles hits, feebly tries to pull her hand away. Too high. Again. I dial in a extra bolus and note the results.
23.00 - BED! Darling bed. Knackered, but it seems to take me ages to get to sleep.
(Note: this was slightly more hectic than an average day, but technically it was the day in the week that is my 'day off'!)

Wednesday, November 20, 2013

Patient Voices

In English, mais ça montre de quoi sont faites les frustrations technologiques des diabétiques.

La semaine passée j'ai assisté à un 'focus groupe' pour discuter de la qualité du service local de prise en charge des enfants diabétiques. C'était intéressant de rencontrer d'autres parents de la région. Evidemment nous avons défendu bec et ongle ce service, ce serait inimaginable de devoir se déplacer au CHUV pour chaque intervention. (D'où aussi mon immense méfiance par rapport à l'hôpital de Rennaz).
Interesting infographic about problems/frustruations with diabetes 'technology'.

I went to a 'focus group' last week which was looking into the qualityof the local pedatric/diabetic service. Obviously it was thumbs up all round. None of the parents present could quite imagine what it would have been like to have to drive to Lausanne every time there was a problem.

Friday, November 15, 2013

HbA1c

Parfois quand on rencontre quelqu'un qu'on n'a pas vu depuis un certain temps, on se retrouve à essayer de résumer notre vie dans l'entre-deux.

Imaginez si vous pouviez réduire 3 mois de vie à un seul chiffre.

Pour un diabétique, le HbA1c (ou l'hémoglobine glyquée - terme à peine moins barbare) c'est ça.

C'est comme une moyenne des moyennes de la glycémie sur les 3 derniers mois.

C'est le chiffre qui te dit si tu as bien su gérer tes 'hypers' et tes 'hypos'. Le chiffre qui prédit (plus ou moins) si tu vas vivre jusqu'à 100 ans, ou succomber à la cessité, l'amputation et des reins défaillants.

Et pour un parent de diabétique, ça te dit si t'as fait du 'bon boulot' ou pas.

Donc c'est pas rien.

On a 'eu' 6.4%

C'est bien.
Sometimes when you meet someone you haven't seen in a while, you get down to trying to resume your last few years'/months' life into a brief conversation.

Imagine if you could boil down 3 months into just one number.

For a diabetic, your HbA1c (or glycated haemoglobin - both of them are mouthfuls) is that number.

It's like a ultra-smoothed average of your blood sugar over the last 3 months.

It's the number which says how well you've been managing your high and low blood sugars. The number which (sort of) predicts whether you'll live to a ripe old age, or slowly succumb to blindness, amputation and kidney failure.

And for a parent of a diabetic, it tells you whether you're doing a 'good job' or not.

So it's kind of a big deal.

'We' 'got' 6.4%.

Which is good.

Wednesday, November 13, 2013

Ideal ... Idéale

Récemment on m'a demandé de faire l'exercice de lister les 5 critères essentielles de "l'entreprise idéale". Surtout pour moi-même, je voulais l'enregistrer ici.
  1. Valeurs éthiques de l'entreprise
    • Honnêteté avec les clients et les employés
    • Que le travail servent à quelque chose (valeur ajoutée, innovation, société)
  2. Respect de l'employé
    • De son temps
    • De sa vie privée
    • De ses idées
    • De ses limites
  3. Ambiance cordiale
    • Pas de politique de bureau
    • Équipe soudée, ou au moins d’accord sur la direction à prendre
    • Pas de formalisme ‘écolière’ – du respect mutuel
  4. Intérêt technique
    • Des défis intéressants techniquement et intellectuellement
    • Assez de temps pour se tenir à jour
  5. Gestion efficace et adéquat
    • Pas d’attentes irréalistes
    • Direction à l’écoute des idées
    • Pas de ‘crises’ provoqués par la mauvaise organisation
Recently I was asked to list the 5 most important criteria for an ideal job. For future reference I thought I'd post them here.
  1. Ethics
    • Honesty with customers and employees
    • Useful work (added value for society in general: not just making rich people richer)
  2. Respect for employees
    • For their time
    • For their life outside of work
    • For their ideas
    • For their limits
  3. Cordial atmosphere
    • No office politics
    • Team spirit, or at least agreement on where we're going
    • No kowtowing - mutual respect
  4. Technical interest
    • Interesting technical and intellectual challenges
    • Time to keep up with the changing landscape
  5. Efficient management
    • No unrealistic goals
    • Management listens to employees' ideas
    • No crises provoked simply through bad organisation

Friday, November 08, 2013

Thursday, November 07, 2013

No straight lines ... Pas de lignes droites


(Trouvé chez Internet Monk):

En lisant Thomas Merton hier au sujet de la vocation (Nul n'est une île), je suis tombé sur ce passage étonnant :
Notre vocation n'est pas l'énigme du sphinx, que nous devons résoudre du premier coup sinon périr. Certaines personnes découvrent, au bout, qu'ils ont fait beaucoup de suppositions erronées et que leur vocation paradoxale est de passer leur vie à deviner faux. Il leur faut beaucoup de temps pour découvrir qui ils sont plus heureux ainsi.
Quelle pensée généreuse et libératrice !

Après avoir passé tant d'années à entendre des enseignement qui avertissaient les chrétiens de ne pas "rater la volonté de Dieu" pour leur vie, (généralement accompagnée d' un avertissement vague, mais effrayant, des conséquences), combien je voudrais que cette perspective pleine de grâce puisse perçer chez les personnes portant ce lourd fardeau posé sur eux.

Je n'ai jamais vraiment cru à cette théologie, ni rejoint la recherche effrénée de "la volonté de Dieu."

Cependant, avec le recul j'ai souvent ruminé sur mes doutes.

Pourquoi n'ai-je pas écouté ceux qui m'ont conseillé sur un parcours différent pour mon instruction?

Pourquoi n'ai-je pas vu la valeur de l'apprentissage de différentes traditions religieuses quand j'étais plus jeune, pour que je puisse être  ordonné pour servir dans une dénomination au début de mon ministère?

Etc.

Nous avons tous la possibilité de regarder en arrière et voir les différents chemins que nous n'avons pas pris. Nous restons parfois figés sur nos regrets. C'est insensé. Nous ne savions pas ce que nous savons maintenant. Nous n'avions pas nécessairement la capacité de choisir différemment, compte tenu de notre maturité et les circonstances à l'époque. Bien sûr, il y avait des moments où nous aurions pu aller dans d'autres directions. Mais il est probable que maintenant nous voyons ces occasions plus clairement qu'à l'époque.

Il est aussi inutile de passer notre temps à ressasser les choix que nous aurions mal pris, parce que cela nous empêche de reconnaître l'étrange chemin labyrinthique que nous avons pris et ce que cela a signifié pour nous et les autres.

En fin de compte, peut-être il était mieux que nous nous soyons assis autour de la table avec nos amis à travailler sur le puzzle, même si nous n'étions pas assez habile pour mettre tout cela ensemble.

Passer notre vie à faire 'fausse route'.

Nous retrouver plus heureux de cette façon.

Et le voir comme un don de Dieu .

Merci, frère Merton.

(From iMonk):
While reading Thomas Merton yesterday on the subject of vocation (No Man Is an Island), I came across this stunning passage:
Our vocation is not a sphinx’s riddle, which we must solve in one guess or else perish. Some people find, in the end, that they have made many wrong guesses and that their paradoxical vocation is to go through life guessing wrong. It takes them a long time to find out that they are happier that way.
What a generous and liberating thought!

Having spent so many years hearing teaching that warned Christians not to “miss God’s will” for their lives, usually accompanied by some vague but dire warning of the consequences, how I wish this grace-filled perspective had somehow broken through to people bearing the heavy burden laid on them.

I never really bought into that theology and joined the frantic search for “God’s will.”

However, I have often mulled over my doubts in retrospect.

Why did I not listen to those who advised me about a different course of education?

Why did I not see the value of learning about different religious traditions when I was younger so that I might have been ordained to serve in a denomination early in my ministry?

Etc.

We all have the opportunity to look back and see various roads not taken. We sometimes dwell on them and nurse regrets. This is foolish. We did not know then what we know now. We did not necessarily have the capacity to choose differently, given our maturity and circumstances at the time. Of course there were moments when we might have have gone in other directions. But it is likely that we see even those occasions more clearly now.

It is also foolish to spend our time rehearsing the ways we might have missed because it keeps us from tracing the strange, labyrinthine path we actually took and what that has meant for us and others.

In the end, perhaps it is better that we sat around the table with our friends working on the puzzle than that we were skilled enough to put it all together.

To go through life guessing wrong.

To be happier that way.

And to see it as a gift from God.

Thank you, Brother Merton.
.

Wednesday, November 06, 2013

Back home ... De retour


Le voyage de retour depuis Londres jusqu'à chez nous était un peu l'enfer - douze heures ! On a mis 5 heures et demi (au lieu de 3 et demi) pour conduire de Londres à Manchester (ensuite en avion on a dû parcourir le chemin inverse en une demie heure!), puis il a fallu attendre l'avion, puis le vol, puis les baggages, puis le train. Le dernier bout depuis Vevey on a pris un taxi.

Ici Rebecca s'aventure à couper des légumes pour faire de la soupe. Elle a été très surprise quand j'ai expliqué que c'était bien d'avoir peur du couteau, car comme ça elle faisait attention.
The return trip was mildly hellish - though the girls were wonderful all the way. It took us 5 and a half hours to get to Manchester from London (instead of three and a half), then we had to wait for the plane, then fly, then wait again, then train. In the end we got a taxi for the last bit. Twelve hours in all.

Here's a picture of Rebecca cutting veggies for soup. She was very surprised when I told her it was good that she was scared of the knife, because it would make her more careful.

 
Des traînées de condensation dans le ciel au-dessus de chez nous.
Contrails over our place.

Tuesday, November 05, 2013

Going to Blighty ... Voyage en Angleterre


Deuxième jour à Londres, direction musée des sciences !
Second day in London, off to the Science Museum (in retrospect, we could have skipped Buckingham Palace and the National Gallery, and spent both days at the Science Museum).


D'abord on a été voir la partie sur l'espace, ensuite les avions (ici une tranche de 747).
First we did the 'space bit', then the 'hanging airplanes' bit (this is a slice of a 747).


On a fini par trouver le 'Launchpad' pour les enfants, et on a n'a plus décroché jusqu'à ce qu'on s'est fait mettre dehors (à la fermeture, pas au bout d'une heure et demi!).
We eventually tracked down the kids 'Launchpad', where we didn't budge 'til we got kicked out at closing time!


Saviez-vous que le Science Museum à Londres est gratuit? Mais oui, c'est incroyable.
It's unbelievable that the Science Museum is free. And I was mildly worried that I'd be disappointed compared to my nostalgic memories, but you still get the same feeling: How could I ever possibly see it all?!


Kalia a construit une arche.
Kalia had fun building this arch.

 
Après le Science Museum, on a pris un ancien bus londonien, pour à nouveau aller au Trafalgar Square, où on a fini par manger dans un restaurant italien (qui était tellement bon que j'ai fini par me réconcilier avec le fait qu'on mangeait italien en Angleterre!).
After the Science Museum, we walked up to the RAH, stopped in the Hyde Park a bit ('til we got kicked out there too!), and then managed to get on Routemaster to Trafalgar Square, where the girls had fun posing on a lion. We ended up eating in an Italian restaurant, I wasn't too pleased (I mean, we're in England, right?!), but it ended up being so good (and the waiters so friendly), that I decided it wasn't too bad after all.