(You can choose or or both)

Friday, May 26, 2017

It's over ... C'est fini

A partir du 21 mai passé j'ai décidé que je m'en fous du CO2 et du réchauffement de la planète.

Puisque les Verts en Suisse ont réussi à faire passer leur loi pour fermer sans renouveler les centrales nucléaires, abandonnant ainsi un système qui produit de l'électricité sans CO2 à plus de 95% pour faire comme plutôt comme les Allemands qui sont maintenant à environ 50% de CO2 pour leur électricité - grâce au fameux Energiewende (EnergieEnde?).

Honnêtement, c'est comme le coup du diésel qui était censé être tellement mieux parce que ça produisait moins de CO2, mais 'oups' désolé, ça te tue ton monde tout de suite avec les NOx et les particules fines.

Déjà que la production ou non de CO2 par la Suisse n'y changerait rien au niveau mondiale, tellement on est petit, mais cette dernière votation me convainc que les Verts s'en foutent de l'environnement, et comme disait ce gars, c'est simplement des anticapitalistes, qui (c'est moi qui rajoute) veulent instaurer l'égalité par un appauvrissement forcé.

Et oui, je suis fâché, parce que j'ai fait des recherches, j'ai posé des questions, j'ai essayé (à mon niveau) de faire des calculs, et je crains très fort qu'on va dans le mur grâce à une politique du "on trouvera bien quelque chose".
 
On dit que les politiciens populistes entretiennent la menace extérieure pour mieux maitriser leur monde. Mais n'est-ce pas la même mentalité esclavagiste qu'on trouve chez les 'écolo'? Qui projète un désastre à venir après l'autre dans le but de contrôler nos comportements. Imaginez un instant que demain matin quelqu'un trouve un procédé qui neutralise complètement les déchets nucléaires. Vous croyez vraiment qu'on pourra arrêter de s'inquiéter? Non, c'est une question de croyance et de religion. Ils ont besoin de croire au désastre futur pour continuer à justifier leur désir de pouvoir sur les autres.

Et ben, moi je dis non, stop. Assez.
 
I officially no longer care about CO2 or global warming.

On Sunday, the Green agenda was voted-in here in Switzerland: they have decided to progressively shut down nuclear power stations without renewing them. And so we pass from a system which was producing more than 95% CO2-free electricity, to an unknown future which looks alarmingly like Germany, where their Energiewende has them producing more CO2 instead of less.

It's a bit like the diesel scam: so much more 'ecofriendly' because it produced less CO2, then "oops, soz everyone", it kills people straight away with NOx and particulates.

For starters, Switzerland is so (relatively) small that its CO2 production (or not) probably wouldn't even register on a global scale anyway. That is, we could return to the stone-age tomorrow and it wouldn't make the slightest difference. The potential consequences and inconsistencies of the plan we have voted in has convinced me that (as this guy says, in the original) Greens don't care about the environment, they're just an anti-capitalist front. They want to bring about equality by making everyone poor. By force.

Yes, I'm angry, because I've done quite a bit of research, asked questions, tried (as best I could) to do the sums, and I really fear we're heading for the cliff with politicians operating on the basis of "something will turn up".

They say populist leaders and dictators play up the threat of the external enemy to maintain power over their people. But isn't that the exact same mentality we find in Green-land? They predict one impending doom after another, and use that to justify dictating what everyone is allowed to do or not do. Just imagine that tomorrow morning someone came up with a cheap and safe solution to eradicate nuclear waste. Would they all say "phew" and get on with their lives (and let us get on with ours)? No, they need to continue to believe in future disaster in order to justify their desire for power over others.

I, for one, am getting off the merry-go-round.

Wednesday, May 24, 2017

Quite ... A fond


"Le diabette se nule".
Roughly translated: "Diabetes is the pits".

Monday, May 15, 2017

Drama ... Accident




Il y a quelques semaines, Kalia était en train de ramener un bol en verre à la cuisine quand elle s'est encoublé sur une boîte par terre et a réussi à tombé sur le bol qui s'était déjà cassé. Elle s'est entaillé la jambe et le bas d'un pouce. Heureusement qu'on a encore l'hôpital tout près, et qu'il y a le gaz hilarant! Elle a eu 5 points de suture en tout, et on était de retour à la maison 90 minutes après sa chute. Un record, même pour la Suisse!
A few weeks back, Kalia was carrying an empty Pyrex bowl into the kitchen when she tripped on a box and went sprawling, somehow managing to fall on the bits of the bowl that had already broken (can't quite work out the physics of that). Nasty cuts on knee and base of thumb. Thank God for local hospitals and laughing gas! She got stitched up and we were back home 90 minutes after she fell. A record, even by Swiss standards!

Sunday, May 14, 2017

ECR




Les ECR c'est les Epreuves Cantonales de Référence: tests redoutés pour comparer les niveaux des différentes écoles du canton. Donc quand on fait l'école à la maison, c'est les parents qui sont testés tout autant que les enfants. On n'a pas encore les résultats, mais on peut dire que Kalia s'est donné de la peine.
ECR are bi-annual cantonal tests which are used to compare the average attainment levels across different schools. Obviously when you're homeschooling, the parents are implicitly being tested too! We haven't got the results back yet, but Kalia definitely put in a lot of effort.

Friday, May 12, 2017

Reading ... Lecture



L'autre jour il faisait grand beau, alors Kalia s'est installée sur le balcon pour lire.
In the sun for a read.

Thursday, May 11, 2017

Hip-hop


Vous ne le saviez peut-être pas mais maintenant toute la famille fait des cours de hip-hop. Cette fois-ci c'est Rebecca qui faisait une démonstration.
Rebecca took part in a little show put on by her dance school. In case you didn't know, the whole family has hip-hop lessons now. Adults way behind the kids...

Monday, May 08, 2017

The coffee shop ... Le bar à café


(Ci-dessus: paysage dévasté suite à l'accident au central nucléaire de Fukushima*)

Voilà une parabole sur la génération d'électricité. J'y pensais depuis un moment puis par une petite recherche Google je suis tombé sur quelqu'un qui l'avait déjà fait. Cependant, il dévoile l'interprétation au fur et à mesure, ce qui me semblait dommage. Et puis il manque des bouts que j'ai voulu rajouté. Voyez si vous arrivez à identifier tout le monde!

Vous êtes propriétaire d'un bar à café. Rien de très sophistiqué. Seulement du café. Mais votre spécialité c'est de fournir du café 24/7.

A n'importe quelle heure, jour et nuit, les clients peuvent rentrer et ont la garantie de trouver un café tout de suite, sans queue, sans attente.

Ils viennent, ils paient, et ils boivent du café frais, fait à l'instant.

Au début c'était un peu compliqué, mais au fil du temps vous avez compris que la demande suit une certaine logique, et vous avez réuni une équipe de barista qui ont une capacité extraordinaire pour rester des heures et des heures, à faire des cafés d'une très bonne qualité, jour et nuit, sans relâche.

Evidemment il y a des creux et des vagues, qui ont fait tous vos cheveux gris. Mais pour cela vous avez trouvé des employés à temps partiel que vous payez pour être disponible sur demande. Ils sont plus chers, mais c'est le prix à payer pour gérer le côté imprévisible de la demande.

Cependant, dernièrement le gouvernement a décidé de réintégrer les toxicomanes dans le monde du travail. Par endroit, ils donnent tout simplement un gros tas de cash aux employeurs qui veulent bien les prendre. Chez vous, par contre, ils ont simplement décrété que vous devez prendre par préférence les toxicomanes avant vos baristas habituels.

Ce n'est pas un désastre total. Ils ne sont pas bêtes, ni incapables, en fait quand ils sont bien lunés ils peuvent faire d'excellent café très vite, même au point où des fois ils sont tellement motivés qu'ils bossent pour rien.
Mais le problème c'est qu'ils sont totalement imprévisibles. Même certains jours ils ne se présentent pas du tout ! D'autres jours ils continuent à faire des cafés même s'il n'y a pas de client. Cette imprévisibilité vous oblige à payer encore plus de baristas 'normaux' pour rester de piquet pour pouvoir couvrir les trous de production.

Bon, ils ne sont pas totalement imprévisibles, c'est un peu comme les clients, il y a des tendances décelables. Malheureusement, les creux des baristas-toxicomanes coïncident avec les hauts des clients. Donc ce n'est pas une formule gagnante!

Certains avocats de la réintroduction vous disent que c'est simple, il faut investir dans la technologie pour stocker du café. Comme ça vous arriverez à absorber les hauts et bas de la production et de la demande. Certaines des solutions qu'ils proposent sont jouables pour des courtes périodes (mais ça coûte bonbon!), mais vous n'avez tout simplement pas la place pour stocker des jours ou semaines de café.

Pour rajouter à vos misères: un cousin de votre barista habituel au Japon a fait une crise nerveuse suite au meurtre de ses enfants. Des esprits chagrins (liés toujours au monde des barista-toxicomanes) font circuler des rumeurs comme quoi ce serait lui-même qui aurait tué ses enfants. Et par association ils exigent que vous devriez vous séparé de son cousin: "on ne sait jamais".

Quand vous protestez ou essayez d'expliquer la complexité de la production du café, les gens vous accusent d'être tout simplement un sale capitaliste qui profite des pauvres amateurs de café. Vous qui croyiez pouvoir fournir à la population du bon café à un prix abordable, en gagnant votre vie sans faire faillite. Vu comment vont les choses, vous vous demandez où les gens vont bien pouvoir trouver du café à l'avenir. En tout cas vous êtes assez certain que ce ne sera pas chez vous.

(*Est-ce que vous avez remarqué mon fake news là?)
(Above: scenes of destruction following the nuclear accident in Fukushima*)

This is a parable about electricity generation. I'd been mulling the idea over for months, then on a whim searched on Google and found that someone had already done it. However he delivers the punchline as he goes along, which seems a shame to me. And misses out some bits too. So here's my attempt. See if you can identify the culprits as you go along!

You run a coffee shop. Nothing sophisticated or complicated. Just coffee. But your speciality is that it's available 24/7.

Any time of the day or night, customers can pop in and are guaranteed a coffee, straight away, no queues, no waiting.

They come, they pay, they get the coffee. Freshly made.

It was a bit complicated to manage at first, but over the years, you've worked out that the customer inflow follows a pattern, and you've put together a great team of baristas who have an amazing capacity for being present very long hours and pumping out those coffees at a consistent rate, day and night.

Obviously there are the unexpected peaks and troughs, which are responsible for most of your grey hairs. For that you have some part-timers who are on-call and can be present at a moment's notice. They're more expensive, but that's the price you have to pay.

However, recently the government has decided to dabble with re-introducing drug addicts to the workforce. In some places, they're just handing wads of cash to employers if they employ these addicts. In your case, they simply mandate that employers have to give preference to the addicts.

So your priority source of baristas has to be these addicts.

It's not universally dismal. They aren't stupid or incapable, in fact on a good day, they're quite capable of turning out excellent coffee at a good rate, in fact sometimes they get so carried away that they'll go on working without pay.

The problem is that they're totally unpredictable. Some days they don't turn up at all. Some days they go off the end with their coffee-making, whether there are any customers there or not. This unpredictability means you have to keep your original baristas on short notice, so that they can step in when required. So most of they time you're paying them to do nothing.

Well, ok, the addicts aren't totally unpredictable, it's a bit like your customers, there's a general pattern, with highs and lows. Unfortunately, the addict-barista low-points coincide with the customer high-points, so that's not a win.

Some re-introduction advocates say that you should invest in new technology for stocking up on pre-prepared coffee. That way you can absorb the highs and lows of consumption and production. Some of the solutions they propose are almost-workable for short periods, but you just don't have the space to store days or weeks worth of coffee.

To make matters worse, your regular barista has a cousin in Japan who had a nervous breakdown after his children were murdered. The re-introduction advocates have started rumours that it was the cousin who murdered the children, and now - through built by association - they want to get rid of your regular barista, "because you never know".

When you protest or try to explain the problems, people just accuse you of being a filthy capitalist who wants to get rich off the backs of poor coffee drinkers. You thought you were just trying to provide people with a good coffee at a decent price, while not going bust and maybe making a living.The way things are looking, you really wonder where people are going to get their coffee from in the future, but you're pretty certain it won't be from you.

(*See what I did there?).