(You can choose or or both)

Tuesday, December 30, 2014

Catch up ... Rattrappage

Divers trucs, dans le désordre. Voilà Kalia avec deux assiettes de crudités qu'elle m'a aidé à préparé pour notre fête de Noël de l'immeuble.
Various bits and bobs, not even in the right order. Here's Kalia with two plate of salad & dips she helped me prepare for yesterday's neighbour's Christmas party.

Rebecca a pleuré toutes les larmes de son corps quand elle a dû rendre le lapin de la Crèche Vivante.
Rebecca cuddling a rabbit at the church Nativity Scene. She shed loads of tears when having to give it back :(

Kalia trouve facilement à s'occuper quand il y a des visites peu intéressantes.
Kalia is very good at finding things to do when we've got 'boring' visitors.

Une stage de karate.
Kalia on one of her karate courses.

Préparation du sapin de Noël.
Getting the Christmas tree ready.

Kalia a voulu faire des bonhommes de pain d'épice. Alors on les a faits. Ensuite elle a fait une liste de tous les amis à qui elle voulait les offrir. On a fait les comptes, et réduit la liste de façon drastique. Le 24, on a fait une tournée 'Père Noël' pour distribuer les petits paquets, en essayant de ne pas se laisser voir!
Kalia wanted to make gingerbread men. So we did. And then she chose which friends she wanted to give them too. We did the sums and cut down the list by half (not enough to go round). On Christmas Eve we did a big 'Father Christmas' tour, delivering the goodies (while trying not to be seen!).

Une cabane. C'est bizarre, mais je me rappelle parfaitement la sensation de sécurité et d'excitation d'être dans une cabane.
A den. Strangely, I vividly remember the 'safe and tingly' feeling of being in a den.

Monday, December 22, 2014

Terrorism

Bien vu.
Certains politiciens semblent agir comme si « le terrorisme » était un crime terrible commis par quelqu'un qui ne correspond pas au profil racial et religieux de l'orateur. Mais ce n’est pas parce que quelque chose provoque la terreur chez certaines ou même beaucoup de personnes, qu’on peut dire que c’est du terrorisme. Cela diminue le concept et met la criminalité habituelle - pour laquelle la société a des millénaires d'expérience et de solutions - dans le même panier que ce phénomène autrement plus subtil et grave qui se nourrit de la société.

Le terrorisme ne consiste pas simplement à exécuter un acte terrifiant. C’est provoquer le système immunitaire de la société à se retourner contre lui-même, afin que ses systèmes de défense s’attaquent aux valeurs et aux gens qu'ils sont censés défendre. Le terrorisme est une maladie auto-immune de la démocratie. Vous ne combattez pas le terrorisme en attaquant le virus; vous vous battez en renforçant le système immunitaire.
This, just this:
Some politicians seem to act as if “terrorism” means a terrible crime committed by someone who doesn’t fit the speaker’s own racial & religious profile. Just because something induces terror in some or many people, that doesn’t make it terrorism. That diminishes the concept as well as grouping routine crime – for which society has millennia of experience and solutions – into the same bucket as a more subtle and serious phenomenon that preys on the meshed society.

Terrorism isn’t just performing a terrifying act. It’s provoking society’s immune system into attacking itself, making its defence systems attack the values and people they are supposed to be defending. Terrorism is an autoimmune disorder of democracy. You don’t fight terrorism by attacking the virus; you fight it by strengthening the immune system.

Friday, December 19, 2014

Not wishing to scare anyone but ... Je ne veux pas vous faire peur, mais

On n'est pas passé très loin:


Les personnes avec le diabète de type 1 prennent leurs vies entre leurs mains propres tous les jours. Nous sommesarmés d'un outil très puissant pour la gestion de notre maladie, mais un petit faux pas peutavoir des conséquences désastreuses. J’entends et je lis beaucoup sur la façon dont l'insuline peut être dangereuse et comment de petites erreurs peuvent conduire à de gros problèmes, mais je n’ai jamais vraiment compris. Je savais que c’était certainement possible de prendre trop d'insuline et se retrouver dans une situation vraiment effrayant. Et je sais que l'hypoglycémiepeut aussi être très dangereuse. J’ai des glycémies aussi bas que 32 enregistrées surmon lecteur et j’ai senti des faibles symptômes (malheureusement, je ne sens pas généralement ces symptômes jusqu'à ce que je sois dans les 40), mais je ne me suis jamais senti comme si ma vie était en danger. Et puis hier, j’aifait une erreur très stupide. J’ai raté ma dose deLantus lundi soir et j’ai à nouveau oublié au mardi matin. J’ai posé ma fille à la garderie et je suis rentré chez moi pour me préparer pour le travail. Je m’apprêtais à nouveau et me suis rappelé que je n’avais pas encore prisma dose de Lantus ;alors je suis allé à la cuisine pourla prendre. Je garde mon stylo Lantus à côté de la machine à café et habituellement mon stylo Humalog reste dans ma mallette que je prends avec moi. J’étais préoccupé et j’ai attrapé le seul stylo qui était posé là, j’ai ajusté jusqu'à ma dose de 26 comme d'habitude et j’ai injecté. Ce n’est que quand je n’ai pas entendu le cliquetis sonore habituelle de monstylo Lantus que je me suis rendu compte que j’avais fait une erreur. Ouais, j’avais pris 26 unitésd'Humalog. Je suis resté là pendant une minute pendant que les implications potentielles de ce que je venais de faire  commençaient à me venir à l’esprit. Puis j’ai réalisé que j’avais besoin defaire quelque chose avant que les chosesaient vraiment mal. J’étais seul à la maison, censé être au travail avant pas trop longtemps mais personne n’allait s’inquiéter ou appeler si je n’étais pas à l'heure, et personne ne m’attendait en particulier au cours de cettejournée. Personne ne serait à ma maison pendant encore environ six heures plus. J’ai envoyé un texto à ma douce moitié pour lui faire savoir ce qui se passait. Elle a paniqué un peu, mais au moins quelqu'un savait quesi je ne donnais plus de nouvelles il devrait envoyer de l'aide. Puisj’ai vérifié mon taux de glycémie. C’était déjà élevé parce que j’ai oublié le bolus pour le petit déjeuner et j’avais donc au moins pas besoin de couvrirla totalité des 26 unités, seulement environ 18. Avec un calcul rapide, j’ai réalisé que j’avais besoin de prendre environ 216 grammes de glucides, les glucides le plus rapides que je pouvais obtenir. J’ai parcouru la maison, trouvé du jus d'orange dans le réfrigérateur et versé ce qui restait dans un verre. Ensuitj’ai regardé partout pour voir ce qui était disponible. J’ai considéré du sucre de raisin mais rien qu’à l’idée de mastiquer et avaler50 sucres de raisin je me sentais déjà pas bien. Je me décidé pour des céréales sucrés et j’aimesuré ce que je pensais être la quantité dont j’aurais besoin pour couvrir le reste de l'insuline. J’ai ingurgité monjus d'orange et vérifié mon ma glycémie, 42, et commencé à manger mes céréales, sans lait.J’ai appelé ma femme pour lui faire savoir que j’étais encore vivant et j’ai continué à vérifier ma glycémie toutes les 15 minutes. J’ai vu mes glycémies commencer àremonter dans la zone de sécurité. 50, puis 56, puis74, et finalement c’est remonté à 108 environ une heure plus tard. J’ai finià 67 autour de 15h30avant mon rendez-vous pour les analyses sanguines pour le diabétologue, donc j’ai veillé à continuer à mangeret périodiquement vérifier mon taux de glycémie le reste de la journée.

En fin de compte tout s’est bien terminé, mais toute cette expérience m’a foutu la trouille et m'a rappelé à quel point il est facile de faire de petites erreurs qui peuvent avoird'énormes répercussions. Et des très dangereuses en plus. Entant que diabétiques, nous devons assumer une énorme partie de nos propres soins. J’ai la chance d'avoir eu de bons médecins dans mon peu de temps avec le diabète. J’ai reçu la bonne directionsur la façon d'utiliser correctement l'insuline et à travers mes propres recherches et l'aide des autres j’ai appris comment l'insuline peut être dangereuse. Mais je sais par mes interactions avec d'autres personnes que tout le monde n’est pas aussi chanceux.J’ai découvert hier que même avec une bonne formation et la connaissance de ce qu'il faut faire et ne pas faire, il est facile de faire des erreurs. Et avec un médicament comme l’insuline, des erreurs peuvent être coûteux. C’est pourquoi nous avons besoin d'un remède. Parce que l'insuline est unemesure temporaire qui nous maintient en vie, mais il y a trop de médecins qui se contentent de prescrire une fiole d'insuline à un patient et de les envoyer se débrouiller tout seul. Il y a trop de personnes diabétiques qui ne savent pas ce qu’est « l'insuline à bord », quel est leur ratio insuline/glucides, ou combien il est dangereux de se gourer sur le dosage.Nous avons besoin d'un remède parce que la chose qui nous garde en vie peuttrop facilement être la chose quinous tue.
A near miss:
We need a cure because the thing that we need to keep us alive can too easily be the thing that kills us.

Thursday, December 18, 2014

Losing the peace

Excellent, thought-provoking article (not written by a journalist):
1914, 1989, 2014. We live in history. In Ukraine, we face a Russia embittered over the spread of Nato and by US bullying since 1991. In the Middle East, we face the ruins of the Ottoman Empire, destroyed by WW1, and replaced by the cynicism of European colonial rule and US imperial pretentions. 

We face, most importantly, choices for our time. Will we use power cynically and to dominate, believing that territory, Nato's long reach, oil reserves, and other booty are the rewards of power? Or will we exercise power responsibly, knowing that generosity and beneficence builds trust, prosperity, and the groundwork for peace? In each generation, the choice must be made anew.

Wednesday, December 17, 2014

Advent ... Avent

C'est un beau texte sur l'Avent. Mais malheureusement Google Translate semble avoir pris un coup dans les gencives et la qualité habituelle n'y est pas. Et j'ai pas le temps pour tout traduire.
From iMonk:
I have several friends who are doing Advent in their Baptist churches for the first time, and they have lots of questions about candles and logistics. I wish there were more questions about Advent itself.

For example, the mood of Advent is dark and serious. It’s not the mood of Lent, which is a particular kind of seriousness as the shadow of the cross extends over our path. It’s the mood of darkness that comes because the world is in darkness.

We need a savior.

This is the time that we stop and see that the powers of evil are entrenched in the world. Evil authorities and and evil persons are having their way. A good creation is being ruined. Hearts made for love and light are imprisoned, crying out and empty.

There is war, terror, the loss of innocence and the curses of ignorance, poverty and death. The wise men of this age are propagating nonsense. Men and women made in God’s image are addicted to the worst the darkness has to offer. They think backwards and cannot find their way out of the dungeon. They have lost their will to live and love, and have settled for the cheapest and palest of imitations.

Advent’s darkness includes the failure of religion to bring any light to this fallen and dying world. Religion has become as empty as fool’s errand as can be imagined. The religious take themselves seriously, but the world hears the hollowness of it all.

In the Christian family itself, the prosperity gospel makes a mockery of the very savior it claims to proclaim. Western Christians plunge into the pagan celebration, spending thousands on themselves and their children. We spend enough on our lights to save thousands upon thousands of lives. But those lives are in the darkness of Advent’s waiting. Our "lights" are nothing more than an extension of that darkness. They have nothing to do with the true light that comes to the world.

The real center of Advent’s dark mood is that we need a savior. We who sing and go to church for musicals and eat too much and buy too much and justify the season by our strange measurements of suffering.

We light candles and wait because, after looking around and taking stock, there should be no doubt that we need a savior.

Ironically, after 2,000 years of offering our Savior to others, we - Christians - need one more than ever. When we mark ourselves has "having" Christ more than "needing" Christ, we miss the Spirit of the Advent season.

Despite the fact that the world needs a savior, those offering him and his story to the world look no more "saved" than anyone else. In fact, with an extra facade of religion or two, we seem to be in every bit as bad a shape as the world we call "lost."

The mood of Advent is that we are all lost. Advent isn’t about the "saved" telling the "lost" to "get saved." Advent is a light that dawns in all of our darknesses. Advent is bread for all of our hungers. Advent is the promise kept for all of us promise-breakers, betrayers and failures.

Can we find a way to celebrate Advent as those who NEED to be saved? As those who NEED a savior? Not as those who know for certain that someone else does?

Scripture says that we who had not received mercy have now received mercy. Those who were nobodies are now the people of God.

The key to Advent is not living as if we are the people of God and always have been. The key is to live as if we need a Savior, and he has come to us, found us, saved us and is there for everyone in the world.

The mood of Advent isn’t "come be religious like us." It is "We are all waiting for our Savior to be born. Let us wait together. And when he comes, let us recognize him, together."

When the day dawns, let us all receive him. We go to the manger and worship. We give to him our gifts. We take his light to the poor.

Until then, we are the poor, the weak, the blind, the lonely, the guilty and the desperate. We light candles because we who are in darkness are in need of a great light. We need a savior.

So we wait amidst the ruins, we protect the lights we hold in hope. We sing to one who is coming. We look and wonder. We pray for his star to take us, once again, to the miracle.

Monday, December 15, 2014

Festival of lights ... Fête des lumières

Dans le village où j'ai grandi, une famille chrétienne a fait des vagues une année en refusant de laisser leurs enfants assister à une fête d'Halloween pendant les heures d'école. C'était l'époque où la crainte du Satanisme était dans tous les médias.

L'année passée, on a été amené à déterminer notre propre 'politique' en la matière, qui s'est avéré un peu plus culturelle et esthétique que spirituelle. D'une part, c'est un truc importé de l'étranger: les commerces essaient depuis les années de faire percer Halloween - il leur manque un 'truc' entre 'La rentrée' et Noël. D'autre part, à choisir on préfère que nos filles se déguisent en pompier ou princesse plutôt que sorcière ou fantôme.
In the village where I grew up, one Christian family made waves by refusing to let their children participate in Halloween 'festivities' at school. It was a time when (fear of) Satanism was all the rage in some circles.

Last year we were hammering out our own 'principles' on the matter, which were slightly more cultural and aesthetic than spiritual: for one, it's a 'foreign' thing which stores have been pushing here for years (they need something between 'back to school' and 'Christmas'). For another, somewhat in the vein of 'whatsoever is lovely, whatsoever is admirable', we'd rather have our daughters dressing up as firemen or princesses than witches or ghouls.

Alors Kalia - qui ne manque jamais d'idées - a inventé la 'Fête des lumières' (bon, à la base c'était la fête des stars...). Mais sans suivi de notre part, rien ne s'est fait. Jusqu'à cette année où elle est revenue à la charge et j'ai décidé qu'il m'incomber de l'accompagner pour réaliser son projet. Alors on s'est assis, on a fait une liste, et avec cette liste on a fait d'autres listes: à inviter, à acheter, à préparer, à faire, à amener...
So ever-resourceful Kalia came up with the idea of a 'Festival of lights'. But with not much follow-up from us, nothing happened. Until this year, when she brought it up again, and I decided that the onus was on me to help her to make it happen. So we sat down, we made a list, then we used the list to make other lists: who to invite, what to buy, what to prepare, what we were going to do, who was going to do it...

On a pensé à dire aux enfants de venir déguisés, mais pour finir c'était plus amusant d'amener une malle avec des déguisements et laisser faire les enfants sur place.
We thought of fancy dress, but then decided it would be more fun (and less hassle) to just have a dressing-up-chest there, and let the kids dress up as much (or as little) as they wanted.

Il y avait 3 autres activités: ici décoration des cupcakes.
There were four different activities, here it's decorating cupcakes.

Ici je fais des maquillages. D'abord c'est les filles qui viennent, mais après les garçons se convainquent aussi.
Me doing 'face' painting. It's funny how it starts with the girls, but then the boys want something too.

Ce bricolage était un masque d'automne. Là pour de sur je me suis lancé dans un truc énorme. Plutôt que d'aller ramasser des feuilles dehors, j'ai imprimer plus de 300 fausses feuilles, que les filles ont peints, et ensuite j'ai passé une soirée entière à les découper!
This craft project was an 'autumn mask', and I sure bit off more than I could chew. Rather than going outside and gathering leaves, I printed out something like 300 fake leaves, which the girls then painted and I spent a whole evening cutting out!

Après la partie bricolage, place au spectacle. D'abord Guignol, que Kalia a improvisé avec une amie. J'avais un peu peur que cela soit 'nul', mais les enfants étaient tous morts de rire.
After the crafty part, there was a 'show': Kalia ad-libbed a Punch & Judy show with a friend. I admit to being rather scared that it would be cringeworthy, but the kids all laughed themselves silly.

Ensuite elle a joué quelques morceaux de piano, pendant que Rebecca et Matteo faisaient une 'danse indienne'.
She put her piano lessons to good use playing a couple of pieces while Rebecca et Matteo did an 'Indian dance'.


Ensuite elle a improvisé une danse 'Hip-hop', avec roues et grand écart.
Then she improvised a dance based on her new 'Hip-hop' lessons. Complete with cartwheels and splits!

Une fois qu'on avait fini toutes les activités, on s'est rabattu sur les classiques des fêtes d'enfants, en attendant que les parents arrivent pour l'apéritif. Après quoi on a tout rangé.

Beaucoup de travail, mais Mission Accomplie, et je suis très fier de ma fille.
Once all creative possibilities were exhausted, we fell back on the old party favourites, before the parents turned up for an aperitif, and then we tidied everything up.

Lots of work, but Mission Accomplished, and incredibly proud of my daughter.