(You can choose or or both)

Tuesday, March 29, 2005

Frustration



(Dans la série "jeune père s'interroge sur l'éducation de sa petite fille")

Comment est-ce qu'on apprend à gérer la frustration ?

Voilà une question que je me pose ces temps - par rapport à moi-même, et aussi par rapport à Kalia. Et il me semble qu'une des réponses fausses c'est : 'en étant frustré'.

"Il va bien devoir affronter la réalité un jour, alors autant qu'il s'habitue dès le départ."

Il est vrai qu'on est tous confronté au 'principe de la réalité' ; nos désirs vont souvent (toujours ?) au-delà de nos possibilités. Mais est-ce une raison de confronter nos petits boudchous à des frustrations évitables ? Est-ce que mon confort (lire: paresse) est une raison suffisante de ne pas accéder à la demande de ma fille ?

Je pense que si on veut 'construire' un être fort et capable d'affronter la vie, il faut travailler depuis l'intérieur - choyer au maximum notre bébé pour lui donner confiance dans la vie, et force intérieure. Imposer trop tôt un régime militaire "pour qu'il apprenne" ne fait que former une 'coquille' défensive - mais à l'intérieur il n'y aura que du vide.

Pour conclure, je cite T. Berry Brazelton :
Je ne crois pas qu'il soit possible de 'gâter' un bébé dans la première année... Vous n'en ferez pas un 'enfant gâté' en répondant à ses besoins. Le couver sans cesse, s'occuper de lui avec inquiétude ou exaspération peut rendre un enfant anxieux ou capricieux, mais le prendre pour jouer ou essayer quantité de petites choses pour le satisfaire n'aura pas cet effet.

(Still wondering about how to handle ‘baby discipline’)

How does one learn to handle frustration?

I’ve been pondering this question recently – both for myself, and for Kalia. It seems to me that one of the wrong answers is: 'by being frustrated'.

"He’ll have to face up to reality someday, so he might as well get used to it"

It’s true that we are all confronted with the 'reality principle': our desires often (always?) go well beyond what we can realistically expect. But is that a reason to confront our baby with avoidable frustration? Is my comfort (or laziness) good enough reason to not respond to my daughter's desires?

I think that if you want to 'build' a strong personality, able to face up to life, you have to work from the inside – nurture your baby as much as you can to build up confidence in life, and inner strength. Prematurely bringing on strict discipline to "get him used to it" will only create a defensive shell, with nothing inside.

In conclusion, a quote from T. Berry Brazelton:
I don't believe 'spoiling' is possible in the first year... You don't make a child spoiled by attending to her needs. Hovering over her all the time and attending to her with anxiety and anger might lead to an anxious, whiny child. But picking her up to play with her or trying things out to satisfy her will not."

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