Une complainte pour les enfants de Lahore:
Non, pas là Seigneur!
Partout, mais pas là!
Partout sauf dans un parc où les enfants jouent, rient et courent en liberté!
Ils devraient être libres ...
Seigneur, ne devraient-ils pas être libres?
Libres sans jamais avoir peur de ces ténèbres?
Libres pour montrer à leurs mamans et leurs papas comment ils sont grands?
Assez grands pour se balancer, pour monter le carrousel, pour faire la roue
et brosser les cheveux ébouriffés de leurs yeux?
Ils ne sont pas assez grands pour ça
(Quelqu'un l'est?)
Pour le sang, les corps déchiquetés et les tympans brisés
Pour la poussière et le chaos, les larmes et la panique aux yeux écarquillés
Pour la terreur noire du vendredi midi qui tombe le dimanche de Pâques?
Tu leur as dit de venir,
mais ce n'est pas juste qu'ils viennent à toi comme ça, Seigneur.
Pas comme ça.
Jamais comme ça!
Et nous nous sentons impuissants.
Nous n'avons personne à maudire.
Nous ne pouvons pas le regarder dans les yeux,
ce lâche stupide qui s'est fait exploser.
Que peut apporter la «justice» dans un cas comme celui-ci?
Dieu, nous en avons marre, et nous ne savons pas quoi faire.
Et où est tu?
Nous exigeons de le savoir!
De tous les jours, le jour où tu a brisé la puissance de la mort!
De tous les jours, celui où toutes les chaque rencontre apportait joie et allégresse!
De tous les jours, celui où tu as mis de côté le linceul pour marcher librement,
Pourquoi ne pouvaient-ils pas jouer librement?
Partout, mais pas là!
Partout sauf dans un parc où les enfants jouent, rient et courent en liberté!
Ils devraient être libres ...
Seigneur, ne devraient-ils pas être libres?
Libres sans jamais avoir peur de ces ténèbres?
Libres pour montrer à leurs mamans et leurs papas comment ils sont grands?
Assez grands pour se balancer, pour monter le carrousel, pour faire la roue
et brosser les cheveux ébouriffés de leurs yeux?
Ils ne sont pas assez grands pour ça
(Quelqu'un l'est?)
Pour le sang, les corps déchiquetés et les tympans brisés
Pour la poussière et le chaos, les larmes et la panique aux yeux écarquillés
Pour la terreur noire du vendredi midi qui tombe le dimanche de Pâques?
Tu leur as dit de venir,
mais ce n'est pas juste qu'ils viennent à toi comme ça, Seigneur.
Pas comme ça.
Jamais comme ça!
Et nous nous sentons impuissants.
Nous n'avons personne à maudire.
Nous ne pouvons pas le regarder dans les yeux,
ce lâche stupide qui s'est fait exploser.
Que peut apporter la «justice» dans un cas comme celui-ci?
Dieu, nous en avons marre, et nous ne savons pas quoi faire.
Et où est tu?
Nous exigeons de le savoir!
De tous les jours, le jour où tu a brisé la puissance de la mort!
De tous les jours, celui où toutes les chaque rencontre apportait joie et allégresse!
De tous les jours, celui où tu as mis de côté le linceul pour marcher librement,
Pourquoi ne pouvaient-ils pas jouer librement?
A Lament for Lahore's Children:
No, not there Lord!
Anywhere but there!
Anywhere but in a park with children playing, laughing, running free!
They should be free…
Lord, shouldn’t they be free?
Free and never afraid of such darkness?
Free to show their moms and dads how big and grown up they are?
Big enough to swing, to ride the carousel, to turn a cartwheel
and brush the tousled hair from their eyes?
They are not big enough for this
(Is anyone?)
For blood and body parts and shattered eardrums
For dust and chaos, tears and wide-eyed panic
For black terror like Friday noon to fall on Easter Sunday?
Though you have bid them come,
it is not right that they should come to you like this, Lord.
Not like this.
Never like this!
And we feel helpless.
We have no one to curse.
We cannot look him in the eye,
the stupid coward who blew himself to bits.
What can possibly bring “justice” in a case like this?
God, we are fed up, and we have no idea what to do.
And where are you?
We demand to know!
Of all days, the day when you broke the power of death!
Of all days, when every surprising appearance brought joy and gladness!
Of all days, when you laid aside the graveclothes and walked free,
Why couldn’t they play free?
Anywhere but there!
Anywhere but in a park with children playing, laughing, running free!
They should be free…
Lord, shouldn’t they be free?
Free and never afraid of such darkness?
Free to show their moms and dads how big and grown up they are?
Big enough to swing, to ride the carousel, to turn a cartwheel
and brush the tousled hair from their eyes?
They are not big enough for this
(Is anyone?)
For blood and body parts and shattered eardrums
For dust and chaos, tears and wide-eyed panic
For black terror like Friday noon to fall on Easter Sunday?
Though you have bid them come,
it is not right that they should come to you like this, Lord.
Not like this.
Never like this!
And we feel helpless.
We have no one to curse.
We cannot look him in the eye,
the stupid coward who blew himself to bits.
What can possibly bring “justice” in a case like this?
God, we are fed up, and we have no idea what to do.
And where are you?
We demand to know!
Of all days, the day when you broke the power of death!
Of all days, when every surprising appearance brought joy and gladness!
Of all days, when you laid aside the graveclothes and walked free,
Why couldn’t they play free?
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