Je suppose qu'arrivés au 70ème anniversaire du débarquement, on arrive à la fin de l'époque où on pouvait parler de 'la' guerre en sachant que tout le monde savait de laquelle on parlait.
Peut-être que j'ai une plus sensibilité historique exacerbée, mais même si je suis née bien après la guerre (mes parents sont nées après la guerre !), je crois qu'elle était quand même 'imprimée' sur le conscient collectif de ma génération. On n'avait pas vécu de guerre, mais on était intensément conscient de cette bonne fortune.
Je ne sais pas si c'est possible de transmettre cette conscience plus loin: Je ne crois pas que la génération de mes parents, ou de leurs parents aient intentionnellement transmis quoi que ce soit. C'était simplement là.
On pourrait craindre qu'avec le passage du temps, les gens pourront oublier les horreurs et moins se méfier des influences guerrières: Malheureusement, l'histoire nous montre que même des souvenirs tout récents n'empêchent pas un retour à la guerre (14'-'18 à '39-'45 n'était qu'une génération).
Voilà un diaporama qui est très touchant: en partie parce que c'est un exemple concret du passage du temps, des souvenirs qui s'estompent, du fait que des choses du passé seront inévitablement perdues ou oubliées pour toujours.
Ephémérité, fragilité, mortalité, finitude.
Tout ça, quoi.
Peut-être que j'ai une plus sensibilité historique exacerbée, mais même si je suis née bien après la guerre (mes parents sont nées après la guerre !), je crois qu'elle était quand même 'imprimée' sur le conscient collectif de ma génération. On n'avait pas vécu de guerre, mais on était intensément conscient de cette bonne fortune.
Je ne sais pas si c'est possible de transmettre cette conscience plus loin: Je ne crois pas que la génération de mes parents, ou de leurs parents aient intentionnellement transmis quoi que ce soit. C'était simplement là.
On pourrait craindre qu'avec le passage du temps, les gens pourront oublier les horreurs et moins se méfier des influences guerrières: Malheureusement, l'histoire nous montre que même des souvenirs tout récents n'empêchent pas un retour à la guerre (14'-'18 à '39-'45 n'était qu'une génération).
Voilà un diaporama qui est très touchant: en partie parce que c'est un exemple concret du passage du temps, des souvenirs qui s'estompent, du fait que des choses du passé seront inévitablement perdues ou oubliées pour toujours.
Ephémérité, fragilité, mortalité, finitude.
Tout ça, quoi.
I guess at the 70th anniversary of D-Day, we're probably moving into a period where you can no longer talk about 'the' war and be sure everyone knows which one you're talking about.
Maybe my historical antennae are too sensitive, but even if I was born well after the war (my parents were born after the war), I feel that it was still imprinted on the 'national psyche' of my generation. We'd never lived through a war, but were intensely aware how fortunate we were.
I'm not sure it's possible to transmit that awareness to the next generation: I'm not sure that my parents' or grandparents' generation intentionally transmitted it to ours. It was just there.
One might fear that with the passing of memories, people might forget the horrors and be less wary of warmongering: unfortunately history seems to demonstrate that even recent memories don't necessarily prevent war (14'-'18 to '39-'45 was only one generation).
This slide show is very moving, partly because it's a visible expression of the passing of time, of fading memories, of the fact that some things from the past will irretrievably be lost or forgotten forever.
Transience, frailty, mortality, finitude.
And all that.
Maybe my historical antennae are too sensitive, but even if I was born well after the war (my parents were born after the war), I feel that it was still imprinted on the 'national psyche' of my generation. We'd never lived through a war, but were intensely aware how fortunate we were.
I'm not sure it's possible to transmit that awareness to the next generation: I'm not sure that my parents' or grandparents' generation intentionally transmitted it to ours. It was just there.
One might fear that with the passing of memories, people might forget the horrors and be less wary of warmongering: unfortunately history seems to demonstrate that even recent memories don't necessarily prevent war (14'-'18 to '39-'45 was only one generation).
This slide show is very moving, partly because it's a visible expression of the passing of time, of fading memories, of the fact that some things from the past will irretrievably be lost or forgotten forever.
Transience, frailty, mortality, finitude.
And all that.
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