(Première chose vue à l'entrée au Kenya - exemple magnifique du 'système D' à l'africaine!)
Nous avons passé environ 6 heures à Namanga - ville frontière entre la Tanzanie et le Kenya, dont environ 3 pour 'exporter' la voiture de la Tanzanie et encore 3 pour importer la voiture au Kenya. L'export était digne de toutes les caricatures de l'administration - plusieurs intervenants dont les rôles n'étaient pas clairement défini. Des papiers supplémentaires à fournir/remplir. Des copies à faire (à un autre bureau muni d'un générateur, puisqu'il y avait une panne de courant). Des suggestions que pour 'accélerer' il fallait faire intervenir une 'agente' à un certain prix, sans trop comprendre si cela faisait parti des voies officielles ou non. Je n'en sais toujours rien, mais il me semble que si le pays devient stricte par rapport à la corruption dans l'administration, instaurer un système de "agents" privés c'est la solution idéale. L'agent fixe son tarif indépendemment, et personne ne sait combien touche le fonctionnaire. Nous avons aussi dû envoyer quelqu'un acheter les outils nécessaires pour enlever la plaque d'immatriculation qu'il fallait rendre...
Côté import, nous avons eu moins de succès, puisqu'il y avait une panne de courant, ils ne pouvaient pas processer l'importation sur leurs ordinateurs!
Nous avons attendu quelques temps pour voir si le courant reviendrait, après quoi un futur-collègue de mon frère (venu pour nous aider dans les tractations) nous a pris dans son véhicule, et la voiture de mon frère est restée en "No man's land" (Rassurez-vous, elle a été récupérée depuis !)
Nous avons passé environ 6 heures à Namanga - ville frontière entre la Tanzanie et le Kenya, dont environ 3 pour 'exporter' la voiture de la Tanzanie et encore 3 pour importer la voiture au Kenya. L'export était digne de toutes les caricatures de l'administration - plusieurs intervenants dont les rôles n'étaient pas clairement défini. Des papiers supplémentaires à fournir/remplir. Des copies à faire (à un autre bureau muni d'un générateur, puisqu'il y avait une panne de courant). Des suggestions que pour 'accélerer' il fallait faire intervenir une 'agente' à un certain prix, sans trop comprendre si cela faisait parti des voies officielles ou non. Je n'en sais toujours rien, mais il me semble que si le pays devient stricte par rapport à la corruption dans l'administration, instaurer un système de "agents" privés c'est la solution idéale. L'agent fixe son tarif indépendemment, et personne ne sait combien touche le fonctionnaire. Nous avons aussi dû envoyer quelqu'un acheter les outils nécessaires pour enlever la plaque d'immatriculation qu'il fallait rendre...
Côté import, nous avons eu moins de succès, puisqu'il y avait une panne de courant, ils ne pouvaient pas processer l'importation sur leurs ordinateurs!
Nous avons attendu quelques temps pour voir si le courant reviendrait, après quoi un futur-collègue de mon frère (venu pour nous aider dans les tractations) nous a pris dans son véhicule, et la voiture de mon frère est restée en "No man's land" (Rassurez-vous, elle a été récupérée depuis !)
(First view of Kenya - a beautiful example of inventivity).
We spent about 6 hours in Namanga - border town between Tanzania and Kenya - of which three exporting my brother's car from Tanzania, and another three attempting to import it into Kenya. The export was true to all the caricatures of bureaucracy. Several different people, none of them with clearly (to us) defined roles. Extra paperwork to be provided and/or filled in. And copied (in a different building - one with a generator, as there was a power cut). Suggestions were made that the process could be accelerated by using the services of an agent, for a given price, though a receipt could not be given for the full amount asked, it wasn't to clear whether this was a part of the official process or not. I'm still not sure, but it seems to me that if the state is cracking down on corruption amongst government employees, having a setup with private 'agents' is a pretty good workaround. They fix their prices independently, and nobody ever knows what kind of backhander the government employee gets. We also had to send someone to buy some pliers so we could unscrew the number plates to give them back!
Importing wasn't so successful - as they didn't have a generator for their computers.
We waited around for a while to see if the power would come back on, but in the one of my brother's future colleagues (who had come to help us with the negotiations) took us in his car, and my brother's car stayed in No Man's Land (it has been recovered since!).
We spent about 6 hours in Namanga - border town between Tanzania and Kenya - of which three exporting my brother's car from Tanzania, and another three attempting to import it into Kenya. The export was true to all the caricatures of bureaucracy. Several different people, none of them with clearly (to us) defined roles. Extra paperwork to be provided and/or filled in. And copied (in a different building - one with a generator, as there was a power cut). Suggestions were made that the process could be accelerated by using the services of an agent, for a given price, though a receipt could not be given for the full amount asked, it wasn't to clear whether this was a part of the official process or not. I'm still not sure, but it seems to me that if the state is cracking down on corruption amongst government employees, having a setup with private 'agents' is a pretty good workaround. They fix their prices independently, and nobody ever knows what kind of backhander the government employee gets. We also had to send someone to buy some pliers so we could unscrew the number plates to give them back!
Importing wasn't so successful - as they didn't have a generator for their computers.
We waited around for a while to see if the power would come back on, but in the one of my brother's future colleagues (who had come to help us with the negotiations) took us in his car, and my brother's car stayed in No Man's Land (it has been recovered since!).
Je ne peux pas dire qu'on a vu une grande différence entre côté Tanzanie et côté Kenya pour la route - mais il y a des travaux de réfection des deux côtés.
Par contre j'ai vu un troupeau de chameaux - avec berger et tout. (Seuls animaux exotiques que j'ai vu de tout mon séjour, d'ailleurs)
Par contre j'ai vu un troupeau de chameaux - avec berger et tout. (Seuls animaux exotiques que j'ai vu de tout mon séjour, d'ailleurs)
As far as the road was concerned there wasn't much difference between Tanzania and Kenya - both sides are being redone and alternate between beautifully new and bone-shaking old.
I did see a herd of camels though - complete with shepherd. Only exotic animals I saw in my whole time in Africa.
I did see a herd of camels though - complete with shepherd. Only exotic animals I saw in my whole time in Africa.
Dans un des villages, il était jour du marché (du moins c'est ce qu'il me semblait), les gens s'y rendent comme ils peuvent.
In one of the villages it was market day (or so it looked to me), and people get there any way they can.
Il nous a fallu 2 heures pour rejoindre Nairobi. Et ensuite encore 2 heures pour traverser une partie de la ville - c'est que le vendredi soir n'est pas le moment idéal, dans quelque ville que ce soit. Mais entre les échappements des voitures, des camions, et la cuisine au charbon, on n'était pas triste quand c'était fini.
C'est un autre monde, par rapport au reste du voyage - on a vu des voitures 'normales' - genre VW Polo. Toujours beaucoup de monde partout. Et même en pleine ville des genre d'énormes charrettes tirées/poussées par un ou plusieurs hommes (dont l'espérance de vie est - sans surprise - très courte).
Après une petite pause à Wilson Airport pour voir le nouveau bureau de mon frère, nous nous sommes rendus au Gracehouse hotel, où nous avons à nouveau bien mangé, mais moins bien dormi - c'est que c'était le dernier match de l'Afrique dans la Coupe du monde - où Ghana est sorti, donc les vuvuzela y allait à donf.
C'est un autre monde, par rapport au reste du voyage - on a vu des voitures 'normales' - genre VW Polo. Toujours beaucoup de monde partout. Et même en pleine ville des genre d'énormes charrettes tirées/poussées par un ou plusieurs hommes (dont l'espérance de vie est - sans surprise - très courte).
Après une petite pause à Wilson Airport pour voir le nouveau bureau de mon frère, nous nous sommes rendus au Gracehouse hotel, où nous avons à nouveau bien mangé, mais moins bien dormi - c'est que c'était le dernier match de l'Afrique dans la Coupe du monde - où Ghana est sorti, donc les vuvuzela y allait à donf.
It took us 2 hours to get to Nairobi, and another 2 hours to get across it! Friday evening isn't the best time in any city. But, caught up in the exhaust fumes and charcoal smoke, we weren't sorry when it was over!
It's another world, compared to the rest of the trip - we saw 'normal' cars - VW Polos, little Toyotas. Traffic lights, roundabouts. People everywhere. And even in the town, giant two-wheel 'trollies' pulled by one or more men (who's life expectancy is unsurprisingly short).
After a little detour to see my brother's new office at Wilson Airport, we went to the Gracehouse hotel, where we had a nice meal, and a not so nice night - it was the night where Ghana got knocked out of the World Cup, so the vuvuzelas were sounding till late.
It's another world, compared to the rest of the trip - we saw 'normal' cars - VW Polos, little Toyotas. Traffic lights, roundabouts. People everywhere. And even in the town, giant two-wheel 'trollies' pulled by one or more men (who's life expectancy is unsurprisingly short).
After a little detour to see my brother's new office at Wilson Airport, we went to the Gracehouse hotel, where we had a nice meal, and a not so nice night - it was the night where Ghana got knocked out of the World Cup, so the vuvuzelas were sounding till late.
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