(You can choose or or both)

Wednesday, April 29, 2009

Can't write, won't write ... Ecrire à l'ancienne


Je viens d'écrire deux cartes d'anniversaire (chez nous c'est Madame qui achète les cadeaux et les cartes, mais Monsieur qui écrit les cartes, avec plus ou moins d'inspiration), et me suis à nouveau rendu compte combien d'effort il faut pour écrire avec ces petits machins-bâtonnets qui se perdent entre les doigts et font des écarts involontaires sur le papier.

Mon histoire avec la mauvaise écriture remonte aussi loin que mon histoire de ne pas aimer l'école. Ca a commencé à se gâter quand on m'a introduit à l'écriture liée. Avec le recul, je me rends compte que le problème de fond était esthétique : je trouvais que l'écriture liée qu'on nous apprenait était laide - pour mes yeux de 6- ou 7-ans. Les p et b étaient ouverts, pour commencer, et les s étaient méconnaissables.

Alors au fil du temps j'ai développé mon gribouillage à moi, qui a été décrit (par mon prof préféré) comme 'une araignée shootée au LSD'.

Au moment donné - je ne sais plus précisément quand - j'ai abandonné même un semblance d'écriture liée, et mon écriture est redevenue scripte-sauf-quand-je-vais-trop-vite-et-ça-se-mélange.

Et puis les ordinateurs sont arrivés dans ma vie! Ma première expérience avec un logiciel de traitement de texte était WordStar durant un stage dans une petite entreprise (Agathos), mais ça n'a pas fait une grande impression. Je pense que c'est à Exeter University que je m'y suis mis sérieusement, d'abord avec mon fidèle OPD, puis ensuite avec Word 2.0 sur les vieux 386 du département d'ingénieur.

D'un seul coup, rédiger était un jeu d'enfant. J'étais lisible ET présentable (après une première réaction de dégoût, la plupart des gens admettent que mon écriture est lisible, même si ç'en a pas l'air).

C'était pendant mon séjour de trois mois à l'ICAM alors que j'avais quelques semaines de battement - pendant qu'ils se décidaient quoi faire de moi - que je me suis mis à apprendre à dactylographier. (Ca et jouer au jeu Vikings - mon préféré de tous les temps). C'était avec un vieux programme dont je ne me rappelle pas le nom (c'était pas Typing of the Dead!). C'était je crois en partie inspiré par un professeur américain qui avait dit lors d'un cours que la seule chose vraiment utile qu'il avait appris à l'école c'était dactylographier.

Et voilà qu'aujourd'hui je suis un dactylo professionnel, pratiquement parlant. D'accord, je suis un programmeur, et souvent les programmeurs disent que ce n'est pas la vitesse à laquelle tu tapes qui compte, mais la vitesse à laquelle tu réfléchis. Mais c'est généralement ceux qui tapent avec deux doigts qui disent ça. Je dis que si tu dois arrêter de réfléchir pour taper, ça ne va pas non plus. (Puis trouvez moi une analogie avec une autre profession où on peut dire la même chose).

Il y a un long article (in English) ici qui maintient ce point de vue, et qui finit par proposer l'autre moitié du problème - c'est que la majorité des programmeurs ne savent pas lire, non plus !

Enfin, mon écriture 'à la main' devient de plus en plus mauvais, et pénible - au point où ça fait mal aux doigts !

I just sat down to write two birthday cards (Madame is responsible for present and card buying, yours truly writes the cards, with varying degrees of inspiration), and realised again just how much effort it requires to write with those little stick-like things that get lost between your fingers and make unexpected squiggles all over the paper.

My history of bad writing goes back pretty much as far as my history of not liking school (maybe they're more related than I thought?). It started to go pear-shaped when I was introduced to 'joined-up' writing. In retrospect, I realise that the fundamental problem was aesthetic: the joined-up script we were supposed to learn was ugly - to my 6- or 7-year old eyes. The p's and b's weren't closed, for starters, and the s's were weird as well.

And so I developed my instantly-recognisable scrawl, once described (by my favourite teacher) as being like 'a spider on acid'.

At some stage, I can't remember when, I completely abandoned all semblance of joined-up, and my writing went back to seperate-letters-except-when-I'm-going-too-fast-and-they-get -joined-up-or-generally-mangled.

Then along came computers! My first exposure to a word processor was WordStar during a work experience at a company called Agathos, but it didn't really hit me. I think it was at Exeter University that I started seriously, first using my trusty OPD (funny, I'd forgotten I ever had one!), then going on to Word 2.0 on the engineering departments old 386s (I think).

Suddenly, writing rocked. I was legible and presentable (after their initial reaction of disgust, most people that might handwriting is legible, even if it doesn't look like it's going to be).

It was during my three months exchange at ICAM that I was at a loose end for the first few weeks, when they didn't know what they were going to get me to do. Apart from playing Vikings, I (using up my whole life's quota of foresight?) decided to learn to touch type, using some old program who's name I can't remember (it wasn't Typing of the Dead). I think it was inspired by a visiting American professor who said that the only useful thing he learnt in high school was how to type.

And now here I am, a professional typer, for all intents and purposes. I mean, ok, I'm a programmer, and programmers typically like to say that it's not how fast you type, it's how fast you think. But the ones that say that generally type with two fingers. (Try and find me an analogy with any other profession where that logic works.)

Here's another point of view (warning, some bad language, and a VERY long post, where he posits that the OTHER half of the problem is that most programmers don't know how to read either!)

Ho-hum, so to sum it all up, my writing is becoming progressively worse - to the point where it's now even a question of muscle fatigue.

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