Il y a bientôt 3 ans, j'ai mentionné en passant combien ça m'énervait d'entendre dire que les missionnaires étaient des méchants qui voulait sortir les indigènes de leur état de grâce de 'nobles sauvages'... Cette semaine on m'a envoyé un lien sur un article très intéressant, qui s'intitule "Je suis athée, mais je crois que l'Afrique a besoin de Dieu". Si j'étais gentil, je traduirais le tout en français, mais voilà quelques bribes :
"Il est devenu de bon ton parmi les sociologues occidentaux de placer les systèmes de valeurs tribales dans une zone protégée, à l'abri des critiques fondées sur notre propre culture: Leur culture est ce qu'il y a de mieux pour eux; authetique, ayant intrinséquement autant de valeur que la nôtre.
Mais je n'y adhère pas. Je vois que les croyances des tribus ne sont pas plus paisibles que les nôtres, et qu'elles opriment l'individu. Les gens pensent d'abord à la communauté, à la famille élargie, à la tribu. Cette mentalité rurale et traditionnaliste nourrit la notion de l'homme fort, et la politique mafieux des grandes villes africaines : le respect démesuré pour les dirigeants fanfarons, et l'incapacité à concevoir la notion d'un désaccord loyale.
Anxiété - la peur des mauvais espris, des ancêtres, de la nature et de la faune, de l'hiérarchie et d'autres choses quotidiennes - a des effets au plus profond de la structure de pensée africaine. Chaque homme a sa place, et qu'on l'appelle crainte ou respect, un grand poids pèse sur chaque individu, qui étouffe la curiosité. Les gens ne prendront pas l'initiatif, ne prendront pas les choses en main, n'endossent pas de résponsabilité."
"Le christianisme de la Réforme et depuis Luther, avec son message d'un lien directe et personnel entre un individu et Dieu, sans l'intermédiaire d'un groupe ou d'une autre personne, perçe à travers cette mentalité philosophique/spirituelle que je viens de décrire. Pour celui qui veut se libérer de la pensée collective de la tribu, cela fournit quelque chose de solide à laquelle s'accrocher. Voilà pourquoi et comment c'est libérateur.
Ceux qui veulent voir une Afrique capable de se tenir debout dans ce 21ème siècle de compétition mondiale ne doivent pas se leurer en croyant qu'il suffit de fournir des moyens matériels ou même une formation en ce qu'on appèle le développement durable. Il s'agit de renverser tout un système de croyances.
"Il est devenu de bon ton parmi les sociologues occidentaux de placer les systèmes de valeurs tribales dans une zone protégée, à l'abri des critiques fondées sur notre propre culture: Leur culture est ce qu'il y a de mieux pour eux; authetique, ayant intrinséquement autant de valeur que la nôtre.
Mais je n'y adhère pas. Je vois que les croyances des tribus ne sont pas plus paisibles que les nôtres, et qu'elles opriment l'individu. Les gens pensent d'abord à la communauté, à la famille élargie, à la tribu. Cette mentalité rurale et traditionnaliste nourrit la notion de l'homme fort, et la politique mafieux des grandes villes africaines : le respect démesuré pour les dirigeants fanfarons, et l'incapacité à concevoir la notion d'un désaccord loyale.
Anxiété - la peur des mauvais espris, des ancêtres, de la nature et de la faune, de l'hiérarchie et d'autres choses quotidiennes - a des effets au plus profond de la structure de pensée africaine. Chaque homme a sa place, et qu'on l'appelle crainte ou respect, un grand poids pèse sur chaque individu, qui étouffe la curiosité. Les gens ne prendront pas l'initiatif, ne prendront pas les choses en main, n'endossent pas de résponsabilité."
"Le christianisme de la Réforme et depuis Luther, avec son message d'un lien directe et personnel entre un individu et Dieu, sans l'intermédiaire d'un groupe ou d'une autre personne, perçe à travers cette mentalité philosophique/spirituelle que je viens de décrire. Pour celui qui veut se libérer de la pensée collective de la tribu, cela fournit quelque chose de solide à laquelle s'accrocher. Voilà pourquoi et comment c'est libérateur.
Ceux qui veulent voir une Afrique capable de se tenir debout dans ce 21ème siècle de compétition mondiale ne doivent pas se leurer en croyant qu'il suffit de fournir des moyens matériels ou même une formation en ce qu'on appèle le développement durable. Il s'agit de renverser tout un système de croyances.
Je regrettes, mais on ne peut le remplacer qu'avec un autre. Enlever le christianisme évangélique de l'équation africaine reviendrait à laisser le continent à la merci d'un mélange toxique de Nike, sorcier-marabout, téléphone portable et machète."
//A part ça, mon article sur comment changer l'ampoule d'une phare sur ma voiture continue à faire un tabac - j'ai reçu un remerciement l'autre jour qui se termine avec 'en plus, je suis une FEMME!"... Slightly under three years ago, I mentioned in a post how much it annoys me when people state that missionaries are bad for wanting to rob the noble savage of his natural state of grace.
I got sent a link to this article this week, which I found very interesting, and probably highly controversial (just check out the comments)!
As an atheist, I truly believe Africa needs God
//My post about changing headlight bulbs is still top of the pops - I even get a few greatful comments now, including one which ends with "and I'm a WOMAN!"
I got sent a link to this article this week, which I found very interesting, and probably highly controversial (just check out the comments)!
As an atheist, I truly believe Africa needs God
//My post about changing headlight bulbs is still top of the pops - I even get a few greatful comments now, including one which ends with "and I'm a WOMAN!"
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