Blog to tell the world about what we're up to, and we'll see what else. Ce blog se veut bilingue, mais pas forcement symétrique dans les deux langues.©
Thursday, May 29, 2014
Wednesday, May 28, 2014
Diaversary
C'était il y a un an, aujourd'hui, ça fait:
2127 tests de glycémie.
3737.5 unités d'insuline
122 changement de canules
et une sacrée adaptation pour toute la famille.
2127 tests de glycémie.
3737.5 unités d'insuline
122 changement de canules
et une sacrée adaptation pour toute la famille.
It was one year ago today, that's:
2127 blood sugar tests
3737.5 units of insulin
122 canula changes
and an incredible adaptation for the whole family.
2127 blood sugar tests
3737.5 units of insulin
122 canula changes
and an incredible adaptation for the whole family.
Friday, May 23, 2014
Groves/Darby - 5
Dernier épisode du 'feuilleton', où Groves explore à nouveau ce besoin de Darby de 'se séparer' pour rester dans le juste. :
Je vous écris à vous plutôt qu’à H- et C- parce que nous deux étions les premiers à agir selon ces principes. Je désire vraiment suivre leur exemple de foi et d’amour. Ils m’ont écrit deux lettres très longues et aimables, auxquelles j'espère répondre correctement, point par point dans un petit traité que j'ai l'intention d'écrire au cours de mon voyage, et que je pourrais ensuite publier.
Je regrette de ne pas vous rencontrer à Bristol, car il y avait beaucoup de choses que j'avais à vous dire concernant Rhenius, ainsi que d'autres sujets liés à l'Inde. Le désir de mon cœur est de partager librement avec vous et les autres frères, parce que je n'ai pas de désaccord avec vous concernant la vérité de la puissance et de la paix de l'Evangile. Je n'ai même pas de désaccord avec vos objectifs et principes de ministère. Mon désaccord est purement lié à la manière dont vous vous sentez obligé de parler pour le bien, contre le mal. Si je suis invité chez quelqu'un en tant que visiteur, personne ne va me tenir pour responsable de la façon dont la maison est ordonnée, ni considérer ma visite comme une approbation de l'état de la maison. Ils pourraient venir à ma maison et former un jugement, mais même dans ce cas, si je n'étais qu'un parmi plusieurs responsables, aucune personne sensée ne me tiendrait responsable de choses auxquelles je me serais opposé, mais que j'aurais toléré pour le plus grand bien, ou pour éviter un plus grand mal.
Vous direz peut-être que les gens ne font pas la distinction, et que mon témoignage est dilué si je ne suis pas complètement séparé ; non seulement dans mon cœur et mes actes, mais complètement séparé de toute sorte de faux système. Ma réponse est que Dieu peut faire la distinction. C’est lui le juge à qui nous devons rendre des comptes, et je m’en remets à son jugement.
Il y a ceux qui disent que je ne devrais avoir aucune communion avec les Scotts, en raison de leurs doctrine de la Cène ; d'autres disent que je ne devrais avoir aucune communion avec vous, à cause de votre point de vue sur le baptême ; d'autres avec l'Église Anglicane, en raison de leur opinion sur le ministère. Mon approche est de les accepter tous. Mais si - comme vous - je devais rejeter tout ce que je croyais être faux, je devrais les rejeter tous. À mon avis, chacun pèche contre les pensées et l'esprit du Christ, et chacun a des défauts graves ; ce n'est pas mon rôle de juger quels péchés sont les plus grands. Mais je préfère profiter de notre fraternité et vie commune dans l'Esprit, et l'utiliser comme une base sur laquelle parler avec eux des endroits où ils sont peut-être en erreur - tout en reconnaissant leur grâce et leur fidélité, leur piété et leur honnêteté.
Je suis loin d'être convaincu que la séparation de ce qui est bon pour lutter contre le mal est la manière dont Dieu opère. J’aurais naturellement tendance à être plus unis à ceux que je sens le plus proche de la vie et de la puissance de Dieu. Mais je suis libre de visiter d'autres églises - même celles avec de nombreux défauts - tout comme je suis libre de visiter la maison d'un ami, même s'il ne gèrerait pas sa maison comme je le ferais. Comme je l'ai dit, dans les deux cas, je pense qu'il serait déraisonnable et peu aimable de quiconque de me juger pour cela, en revanche je le laisse libre de juger lui-même.
Cher frère, rien de tout cela ne m'empêchera de continuer à vous écrire sur l'Inde. Je suis profondément convaincu que votre esprit généreux et ouvert, qui a été enseignée par le Seigneur, se libérera un jour de ces limites que d'autres personnes à l'esprit étroit lui ont imposées. Ensuite, vous allez de nouveau être plus intéressé par la croissance de tous les membres de la Tête vivante, que d'être la figure de proue pour des petites communautés isolées, si nombreuses soient-elles. J'ai de l'amour et du respect pour votre position dans l'Eglise de Dieu, mais je reste profondément convaincu que votre influence spirituelle était d'autant plus grande quand vous étiez libre de participer à de nombreuses assemblées différentes, partageant la vie et la puissance de l'Evangile avec eux. Ainsi j'ai écrit tout ceci comme preuve de mon amour, confiant que vous serez capable de juger le contenu à son propre mérite et vérité, et non à cause de celui qui l’écrit.
Très affectueusement dans l'Evangile,
This is the last installment from this letter. I hope you've had the time to read and benefit from it. Here Groves once more explores Darby's need to 'separate' from everything he disagrees with:
I am writing to you because we were the first to act on these principles, rather than to H— and C—, whose faith and love I truly desire to follow. They have written me two very long and kind letters, which I hope to answer properly, point by point in a little tract which I intend to write during my voyage, and which I may subsequently publish.
I regret not meeting you in Bristol, as there were many things I had to say to you concerning Rhenius, as well as other subjects related to India. My heart’s desire is to share freely with you and the other brothers, because I don’t have any disagreements with you concerning the truths of the power and peace of the Gospel. I don’t even disagree with your objectives and principles of ministry. My disagreement with you is purely related to the manner in which you feel obliged to speak for good, against evil. If I am invited to someone’s house as a visitor, no-one is going to hold me responsible for the way the house is ordered, or even consider my visit as approving the state of the house. They might come to my house and form a judgement, but even in that case, if I was one amongst many responsible, no right-thinking person would hold me responsible for things which I had been against, but which I had tolerated for the greater good, or to avoid a greater evil.
You may say that people can’t tell the difference, and my testimony is diluted unless I am completely separated – not just in my heart and acts, but completely separated from all kinds of false systems. My answer is that God can. He is the judge to whom we must give account, and I am content to leave my case to his judgement.
There are those who say I should have no communion with the Scotts, because of their views on the Lord’s Supper; others say I should have no communion with you, because of your views on baptism; others with the Church of England, because of their views about ministry. My approach is to accept them all, but if – like you – I were to reject anything that I believed to be wrong, I would have to reject them all. In my view, each one sins against the thoughts and spirit of Christ, and each one has serious failings – it is not my role to judge which sins are greater. But I prefer to enjoy our brotherhood and shared life in the Spirit, and use that as a basis on which to talk with them about the places in which they may be wrong – while recognising their grace and faithfulness, their godliness and honesty.
I am far from convinced that separating from what is good in order to combat evil is God’s way of doing things. I would naturally tend to be most united with those who I feel to be closest to the life and power of God. But I am free to visit other churches – even those with many failings – just as I am free to visit a friend’s house, even though he might not manage his house as I would. As I have said, in both cases, I think it would be unreasonable and unkind for anyone to judge me for this, though he is free to judge himself.
Dear brother, none of this will prevent me from continuing to write to you about India. I am deeply convinced that your generous and open spirit, which has been taught by the Lord, will one day break free from the limits that other, narrow-minded people have imposed on you. Then you will once again be more interested in the growth of all members of the living Head, than in being the figurehead for any number of little isolated communities. I honour, love and respect your position in God’s church, but I remain convinced that your spiritual power was so much greater when you were free to participate in many different congregations, sharing the life and power of the gospel with them. And so I have written all this as a proof of my love, confident that you will be capable of judging the contents for its own merit and truth, and not by who is writing.
Yours very affectionately in the gospel,
Groves/Darby - 1
Groves/Darby - 2
Groves/Darby - 3
Groves/Darby - 4
Groves/Darby - 5
Thursday, May 22, 2014
Don't save me ... Ne me sauvez pas
Cet article est vraiment frappant, et surtout fascinant dans un context d'école à la maison:
La vie en Nouvelle-Angleterre puritaine était tellement difficile que les enfants qui ont été enlevés par les Amérindiens ont souvent refusé de revenir. Eunice Williams, enlevée en 1704 à 7 ans, a refusé de quitter les Mohawks de Kahnawake, malgré les supplications de son père - elle avait oublié la langue anglaise et avait adopté les vêtements et la coiffure indienne. « Elle est obstinément résolu à vivre et mourir ici », écrit-il, « et ne daigne même pas me regarder gentiment ». Les Mohawks étaient beaucoup plus indulgents envers les enfants que les colons, et les femmes étaient considérées égales aux hommes et jouaient un rôle essentiel dans la société et la politique. Eunice a épousé un Mohawk et a vécu avec lui pendant un demi-siècle.
Un captif qui est revenu, Titus King, a raconté que beaucoup de jeunes captifs ont répondu de manière similaire. « En l'espace de six mois ils abandonnent père et mère, oublient leur propre terre, refusent de parler leur propre langue & semblent entièrement ‘engloutis’ par les indiens ». En 1753, Ben Franklin a écrit:
(De Steven Mintz, Huck’s Raft: A History of American Childhood, 2004)
La vie en Nouvelle-Angleterre puritaine était tellement difficile que les enfants qui ont été enlevés par les Amérindiens ont souvent refusé de revenir. Eunice Williams, enlevée en 1704 à 7 ans, a refusé de quitter les Mohawks de Kahnawake, malgré les supplications de son père - elle avait oublié la langue anglaise et avait adopté les vêtements et la coiffure indienne. « Elle est obstinément résolu à vivre et mourir ici », écrit-il, « et ne daigne même pas me regarder gentiment ». Les Mohawks étaient beaucoup plus indulgents envers les enfants que les colons, et les femmes étaient considérées égales aux hommes et jouaient un rôle essentiel dans la société et la politique. Eunice a épousé un Mohawk et a vécu avec lui pendant un demi-siècle.
Un captif qui est revenu, Titus King, a raconté que beaucoup de jeunes captifs ont répondu de manière similaire. « En l'espace de six mois ils abandonnent père et mère, oublient leur propre terre, refusent de parler leur propre langue & semblent entièrement ‘engloutis’ par les indiens ». En 1753, Ben Franklin a écrit:
Quand un enfant indien a été élevé parmi nous, qu’il a appris notre langue et s’est habitué à nos coutumes, s’il retourne voir sa famille ne serait-ce qu’une fois, on ne pourra jamais le persuader à revenir. ... Quand les blancs des deux sexes ont été faits prisonniers jeunes par les Indiens, et ont vécu un certain temps parmi eux, même s’ils sont rachetés par leurs amis, et traités avec toute la tendresse imaginable pour les convaincre de rester parmi nous, en très peu de temps ils se dégoûtent de notre manière de vie, de tout le travail et peine qui sont nécessaires pour l’entretenir, et prennent la première bonne occasion de s'échapper de nouveau dans les bois, d'où il est impossible de les récupérer.James McCullough, un garçon de 14 ans qui a vécu avec les Indiens depuis ses huit ans, a dû être ramené dans les fers, ses jambes attachées sous le ventre de son cheval et les bras attachés derrière son dos. Même après cela, il s'est échappé et est retourné à sa famille indienne. Souvent les enfants ‘rachetées’ par les Anglais « pleuraient comme s'ils devaient mourir quand ils nous ont été présentées ». Les Indiens libéraient les enfants des obligations de travail auxquels ils étaient confrontés dans les colonies : les garçons chassaient, pêchaient et ramassaient des noix ; les filles cultivaient le maïs, mais n'avait pas de maître « pour nous surveiller ou nous pousser, ainsi nous pouvons travailler tranquillement, à notre guise. »
(De Steven Mintz, Huck’s Raft: A History of American Childhood, 2004)
This article is astounding, and fascinating in the context of homeschool.
Life in Puritan New England was so hard that children who were abducted by Native Americans often refused to come back. Eunice Williams, abducted in 1704 at age 7, refused to leave the Kahnawake Mohawks despite her father’s pleas — he found she had forgotten the English language and adopted Indian clothing and hairstyle. “She is obstinately resolved to live and dye here,” he wrote, “and will not so much as give me one pleasant look.” The Mohawks were much more indulgent of children than the colonists, and women were counted equal to men and played an integral role in society and politics. Eunice married a Mohawk and lived with him for half a century.
A returned captive named Titus King reported that many young captives responded similarly. “In Six months time they Forsake Father & mother, Forgit thir own Land, Refuess to Speak there own toungue & Seeminly be Holley Swallowed up with the Indians.” In 1753 Ben Franklin wrote:
(From Steven Mintz, Huck’s Raft: A History of American Childhood, 2004.)
Life in Puritan New England was so hard that children who were abducted by Native Americans often refused to come back. Eunice Williams, abducted in 1704 at age 7, refused to leave the Kahnawake Mohawks despite her father’s pleas — he found she had forgotten the English language and adopted Indian clothing and hairstyle. “She is obstinately resolved to live and dye here,” he wrote, “and will not so much as give me one pleasant look.” The Mohawks were much more indulgent of children than the colonists, and women were counted equal to men and played an integral role in society and politics. Eunice married a Mohawk and lived with him for half a century.
A returned captive named Titus King reported that many young captives responded similarly. “In Six months time they Forsake Father & mother, Forgit thir own Land, Refuess to Speak there own toungue & Seeminly be Holley Swallowed up with the Indians.” In 1753 Ben Franklin wrote:
When an Indian Child has been brought up among us, taught our language and habituated to our Customs, yet if he goes to see his relations and makes one Indian Ramble there is no perswading him ever to return. … When white persons of either sex have been taken prisoners young by the Indians, and lived awhile among them, tho’ ransomed by their Friends, and treated with all imaginable tenderness to prevail with them to stay among the English, yet in a Short time they become disgusted with our manner of Life, and the care and pains that are necessary to support it, and take the first good Opportunity of escaping again into the Woods, from whence there is no reclaiming them.A 14-year-old named James McCullough, who lived with the Indians for eight years, had to be brought back in fetters, his legs tied under his horse’s belly and arms tied behind his back. Even so he escaped and returned to his Indian family. Children “redeemed” by the English often “cried as if they should die when they were presented to us.” The Indians freed children of the work obligations they faced in the colonies — boys hunted, caught fish, and gathered nuts; and girls cultivated corn but had no master “to oversee or drive us, so that we could work as leisurely as we pleased.”
(From Steven Mintz, Huck’s Raft: A History of American Childhood, 2004.)
Tuesday, May 13, 2014
St John's
Nouvelle église, nouvel orgue dimanche passé. Rebecca est venue avec moi et c'est elle qui a pris des photos. Elle était d'accord de venir à condition de mettre sa robe de princesse "pour que les gens me regardent et disent que je suis belle" (!).
New church, new organ last Sunday. Rebecca came with me and took the photos. She agreed to come with me as long as she could where her princess dress: "So that people will look at me and say I'm beautiful" (!).
Monday, May 12, 2014
Homeopathy ... Homéopathie
Généralement dans les média et dans l'esprit de nos concitoyens, la foi (ou 'la religion') et rangé dans les barricades en face de la science: les deux seraient dans un conflit acharné et irréconciliable.
Mais sur le sujet de l'homéopathie, on peut être d'accord, même si ce n'est pas pour 100% les mêmes raisons.
Du moins c'est ce que je croyais. Mais ici en Suisse, j'ai été surpris d'abord par le nombre de gens qui croient 'dur comme fer' en l'homéopathie (et d'autres trucs encore moins 'orthodoxes'), et du nombre de croyants qui n'y voyaient pas de problème.
J'avais appris que l'homéopathie avait au mieux des origines 'bizarres', sinon carrément occultes. J'ai cherché quelques ressources sur internet, mais rien trouvé sur super authoritatif dans un sens ou dans l'autre: le fait que le 'concepteur' de l'homéopathie ait été (apparemment) intéressé par la spiritualité orientale n'incrimine pas a fortiori sa création (à mon avis).
Qu'à cela ne tienne. L'homéopathie est de toute façon 'maléfique' à partir du moment où ça promet la guérison à quelqu'un qui en conséquence renonce à une thérapie 'traditionnelle' (pour le paludisme, par exemple!).
Personnellement, je tirerais plutôt mes conclusions du côté scientifique. Dans ce domaine il y a un parallèle intéressant avec la foi, qui est difficile à intégré pour notre génération 'X': Mon expérience n'est pas suffisant pour invalider la vérité.
C'est ce qu'un théologien vous dira par rapport à la Bible: que le Seigneur vous ait 'dit' que vous deviez divorcer votre femme et en épouser une autre ne fait pas le poids face aux multiples injonctions des écritures.
Et c'est ce qu'un scientifique vous dira par rapport à la médecine: le fait que la cousine de votre voisine s'est remise de son lumbago il y a 6 mois, après avoir pris de l'eau diluée avec de l'eau ne fait pas le poids par rapport à la médecine fondée sur les faits (ou Evidence-Based Medicine).
Si vous avez un peu de temps, (et l'anglais), il y a un excellent article ici qui explique l'effet placebo, et comment on peut construire des tests de façon à l'écarter quand on veut savoir l'efficacité de tel ou tel remède.
Les autorités australiennes sont aussi en train de travailler sur un 'meta-étude' (qui regroupe les résultats d'un ensemble d'autres études) sur l'efficacité de l'homéopathie pour de nombreuses maladies. (http://edzardernst.com/2014/04/the-most-thorough-and-independent-assessment-of-homeopathy-ever/)
PS: http://www.tylervigen.com/
Mais sur le sujet de l'homéopathie, on peut être d'accord, même si ce n'est pas pour 100% les mêmes raisons.
Du moins c'est ce que je croyais. Mais ici en Suisse, j'ai été surpris d'abord par le nombre de gens qui croient 'dur comme fer' en l'homéopathie (et d'autres trucs encore moins 'orthodoxes'), et du nombre de croyants qui n'y voyaient pas de problème.
J'avais appris que l'homéopathie avait au mieux des origines 'bizarres', sinon carrément occultes. J'ai cherché quelques ressources sur internet, mais rien trouvé sur super authoritatif dans un sens ou dans l'autre: le fait que le 'concepteur' de l'homéopathie ait été (apparemment) intéressé par la spiritualité orientale n'incrimine pas a fortiori sa création (à mon avis).
Qu'à cela ne tienne. L'homéopathie est de toute façon 'maléfique' à partir du moment où ça promet la guérison à quelqu'un qui en conséquence renonce à une thérapie 'traditionnelle' (pour le paludisme, par exemple!).
Personnellement, je tirerais plutôt mes conclusions du côté scientifique. Dans ce domaine il y a un parallèle intéressant avec la foi, qui est difficile à intégré pour notre génération 'X': Mon expérience n'est pas suffisant pour invalider la vérité.
C'est ce qu'un théologien vous dira par rapport à la Bible: que le Seigneur vous ait 'dit' que vous deviez divorcer votre femme et en épouser une autre ne fait pas le poids face aux multiples injonctions des écritures.
Et c'est ce qu'un scientifique vous dira par rapport à la médecine: le fait que la cousine de votre voisine s'est remise de son lumbago il y a 6 mois, après avoir pris de l'eau diluée avec de l'eau ne fait pas le poids par rapport à la médecine fondée sur les faits (ou Evidence-Based Medicine).
Si vous avez un peu de temps, (et l'anglais), il y a un excellent article ici qui explique l'effet placebo, et comment on peut construire des tests de façon à l'écarter quand on veut savoir l'efficacité de tel ou tel remède.
Les autorités australiennes sont aussi en train de travailler sur un 'meta-étude' (qui regroupe les résultats d'un ensemble d'autres études) sur l'efficacité de l'homéopathie pour de nombreuses maladies. (http://edzardernst.com/2014/04/the-most-thorough-and-independent-assessment-of-homeopathy-ever/)
PS: http://www.tylervigen.com/
In the media, and increasingly in the minds of the public, faith (or 'religion') and science are stuck in an unending unresolvable fight to the death.
But homeopathy is at least one subject where the two should agree, though maybe not for exactly the same reasons.
Or at least so I thought. Here in Switzerland, I was quite surprised by the number of people who were fervent believers in homeopathy (and other even less 'orthodox' stuff), and especially by the number of Christians who had no problems with it.
I had learnt that homeopahy had murky, if not occult, origins. Having searched briefly on the internet, I don't know that I've found an authoratative source on the subject either way: I'm not sure that the fact that its creator was interested in Eastern spirituality is sufficient to incriminate his creation.
But that doesn't matter: homeopathy is evil anyway, if it's promoted as a remedy for a fatal disease, and the patient thus abandons a 'traditional' therapy (for malaria, for example - also here and here, but ironically, this).
So I'll probably stick to the science-based conclusions. Funnily enough, in this domain I see a parallel with faith, which will be difficult for generation-Xers to swallow: My experience is not sufficient to invalidate the truth.
That's what a theologian will tell you, with regard to the Bible: the fact that 'the Lord told you' to divorce your wife and marry someone younger does not hold water when confronted with what the Bible says on the matter.
And it's what a scientist will tell you about medicine: the fact that your neighbour's cousin's bad back got a bit better six months ago when she took some diluted water just doesn't weigh up compared to a controller, randomised test (see Evidence Based Medicine).
Intuition is great, but I'll take the doctor with the education, if you don't mind.
If you have the time, I thoroughly recommend this article which explains the placebo effect, and how you go about constructing tests which can eliminate it when you're trying to work out if a particular medicine actually helps or not.
Interestingly, the Australian authorities are coming to the end of a very comprehensive 'meta-study' (compiling many other studies) about the efficacy of homeopathy for a whole host of different ailments (http://edzardernst.com/2014/04/the-most-thorough-and-independent-assessment-of-homeopathy-ever/).
PS: this: http://www.tylervigen.com/
But homeopathy is at least one subject where the two should agree, though maybe not for exactly the same reasons.
Or at least so I thought. Here in Switzerland, I was quite surprised by the number of people who were fervent believers in homeopathy (and other even less 'orthodox' stuff), and especially by the number of Christians who had no problems with it.
I had learnt that homeopahy had murky, if not occult, origins. Having searched briefly on the internet, I don't know that I've found an authoratative source on the subject either way: I'm not sure that the fact that its creator was interested in Eastern spirituality is sufficient to incriminate his creation.
But that doesn't matter: homeopathy is evil anyway, if it's promoted as a remedy for a fatal disease, and the patient thus abandons a 'traditional' therapy (for malaria, for example - also here and here, but ironically, this).
So I'll probably stick to the science-based conclusions. Funnily enough, in this domain I see a parallel with faith, which will be difficult for generation-Xers to swallow: My experience is not sufficient to invalidate the truth.
That's what a theologian will tell you, with regard to the Bible: the fact that 'the Lord told you' to divorce your wife and marry someone younger does not hold water when confronted with what the Bible says on the matter.
And it's what a scientist will tell you about medicine: the fact that your neighbour's cousin's bad back got a bit better six months ago when she took some diluted water just doesn't weigh up compared to a controller, randomised test (see Evidence Based Medicine).
Intuition is great, but I'll take the doctor with the education, if you don't mind.
If you have the time, I thoroughly recommend this article which explains the placebo effect, and how you go about constructing tests which can eliminate it when you're trying to work out if a particular medicine actually helps or not.
Interestingly, the Australian authorities are coming to the end of a very comprehensive 'meta-study' (compiling many other studies) about the efficacy of homeopathy for a whole host of different ailments (http://edzardernst.com/2014/04/the-most-thorough-and-independent-assessment-of-homeopathy-ever/).
PS: this: http://www.tylervigen.com/
Sunday, May 11, 2014
Living it up 2 ... La belle vie 2
Dimanche matin j'avais envie d'aller assister à la messe de Pâques dans l'église du coin. Architecture intéressante: le sol de l'église est en pente..
Sunday morning I felt the urge to go to the local church for the Easter service. Interesting architecture as the floor slopes up towards the altar.
Pendant ce temps les filles ont profité de dessiner et lire sur le balcon.
Meanwhile the girls drew on the balcony.
Ensuite on a passer un moment au soleil à la place de jeu.
Then we made the most of the sun and spent a while in the play area.
Et encore un super bon repas pris au buffet à volonté, avant de retourner une dernière fois aux bains chauds.
Conclusion après ces deux jours?
"C'était trop court!".
Conclusion après ces deux jours?
"C'était trop court!".
Before going for more delicious nosh, then heading one last time to the hot baths.
Verdict at the end of the two days?
"It was too short!".
Verdict at the end of the two days?
"It was too short!".
Saturday, May 10, 2014
Groves/Darby - 4
J'espère que vous prenez le temps de lire ces textes. La sagesse et perspicacité de cette lettre m'impressionnent. Ici Groves explique que nous n'avons aucune autorité pour essayer de forcer les autres à suivre notre définition d'orthodoxie, et qu'en plus c'est contreproductif, et qu'on risque de sombrer dans l'orgueil. Il continue en disant que si nous acceptons gracieusement l'autre, avec ses défauts, Dieu pourra s'occuper du reste: à travers notre témoignage, et son propre oeuvre dans le coeur de l'autre. Mais si on répudie l'autre, même avec ce qui est bon, il peut légitimement se sentir lésé.
Voici nos principes de séparation et de communion ; nous avions résolu de ne jamais essayer de convaincre les hommes à agir dans l’uniformité plus qu’ils ne se sentaient dans l'uniformité ; ni par froncements de sourcils, ni par sourires. Tout simplement parce que nous ne voyions pas que Dieu nous avait donné l’autorité d'agir de cette façon. Et l'expérience a également montré que ce n'est pas la meilleure façon d’être une bénédiction pour eux, ni d’avancer notre objectif commun d'une parfaite unité de pensée spirituelle. Au contraire, cela fournirait un prétexte à notre nature pécheresse, déguisée en autorité spirituelle et zèle pour la vérité. Dans toutes ces choses, nous voulions que notre façon d'être soit aussi brillante que la lumière, et que nos mots soient doux comme la rosée. Et s'ils devaient continuer à être en désaccord, nous demanderions à Dieu de le révéler à eux.
Maintenant, il semble que vous construisez ce qu’avant vous vouliez détruire, comme si quand vous êtes faible, vous pouvez être généreux et large, mais quand vous devenez plus fort, le véritable esprit sectaire commence à se développer. Être « un des nôtres » devient un lien plus fort que l'unité dans la puissance de la vie de Dieu dans l'âme.
Apparemment, pendant le temps que vous avez maintenu une certaine communion avec l'Église Anglicane, en participant à certaines de leurs activités auxquelles votre conscience vous autorisait, ils étaient très ouverts envers vous. Cependant, après que vous les avez entièrement rejetés, ils sont devenus très hostiles, et maintenant vous prenez cette « persécution » comme preuve que vous êtes « dans le juste », là où, auparavant, vous auriez été dans l'erreur. Pour ma part, tout ce que je vois, c'est que tant que vous vous contentiez de condamner ces choses que la vie divine en eux avait déjà reconnues comme mauvaises ; et tant que vous ne vous sépariez d'eux que dans la mesure où ils étaient séparés de Christ ; vous leur laissiez la responsabilité de se juger eux-mêmes. En même temps, vous confortiez leur sens de l'équité, en acceptant tout ce qui était vraiment du Seigneur, et en y participant, même si vous étiez fortement en désaccord avec le système dans lequel vous avez trouvé ces trésors.
Mais à partir du moment où votre position et votre langage sous-entendaient une séparation totale - à la fois du mal et du bien, et un rejet total d'eux et de leur système, sans distinction, vous avez perdu leur confiance. Et ils ont estimé qu’alors que vous étiez seulement un frère dans la maison du Père, vous avez exercé plus de pouvoir que le Père, et sans son cœur miséricordieux. En conséquence ils ont fait appel à votre Chef commun, pour les défendre et défendre leur système.
Je suis absolument convaincu que pour pouvoir vraiment parler aux consciences des autres, vous devez être perçu comme plus tolérant envers eux qu'ils ne le sont envers eux-mêmes, plutôt que moins ; ils doivent sentir que votre amour est désireux de couvrir leurs fautes, plutôt que vos yeux d'aigle ne cherchent à espionner leurs échecs.
I sure hope you are following along here. The wisdom and insight expressed in this letter really does bowl me over. Groves is explaining that there's we have no remit for trying for force people into 'orthodoxy', and also, that it doesn't work and is potentially dangerous for our own pride. He goes on to say that if you graciously accept that which you can, God can take care of the rest both through your example and their conscience. But if you 'separate', they can be justifiably hurt by your rejection of that which is good.
These were our principles of separation and communion; we had resolved never to try to get men to act in UNIFORMITY more than they FELT IN UNIFORMITY; neither by frowns, nor smiles. Simply because we didn’t see that God had given us any authority to act in this way, and experience also indicated that it wasn’t the best way of proving a blessing to them; nor would it advance our common aim of perfect spiritual uniformity of judgement. But it would give an excuse for our sinful nature, disguised as spiritual authority and zeal for the truth. In all these things, we wanted our way to be as bright as the light, and our words to drop silently like dew. And if they should continue to disagree, we would ask God to reveal it to them.
Now, it seems that you are building what you previously set out to destroy: as if when you are weak you can be liberal and large, but when you become stronger, the true sectarian spirit starts to develop. Being “one of us” becomes a stronger bond than oneness in the power of the life of God in the soul.
Apparently, during the time that you maintained some communion with the Church of England, by participating in any of their activities where your conscience allowed, they were very open to you. However, after you rejected them entirely, they were very resentful, and you take this ‘persecution’ as proof that you are now ‘in the right’, where previously you now say you were in the wrong. For my part, all I see is that while you contented yourself with only condemning those things which the divine life within them already recognised as wrong; and while you only separated from them as far as they were separated from Christ, you left to them the responsibility of judging themselves. At the same time, you satisfied their sense of fairness, by accepting all that was really of the Lord, and sharing in it, even though you strongly disagreed with the system in which you found these treasures.
But from the moment your stance and language implied total separation – both from evil and good – and a total rejection of them and their system, without distinction, you lost their confidence. And they felt that though you were only a brother in the Father’s house, you exercised more power than the Father, without the Father’s heart of mercy. In consequence they appealed to your common Head, for themselves and for their systems.
I am absolutely convinced that to have real power in speaking to other people’s consciences, you must be seen to be more tolerant towards them than they are to themselves, rather than less; that your love is eager to cover their faults, rather than your eagle eyes looking to spy out their failings.
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Friday, May 09, 2014
Living it up 1 ... La belle vie
A Pâques nous avons eu le privilège et le plaisir de passer une nuit et deux jours dans un hôtel 'haut de gamme'. Avec repas inclus, dans le restaurant. Santé!
At Easter we had the privilege and pleasure of staying in a posh hotel for a night and two days. This included eating in the swanky restaurant. Cheers!
Un peu trop de télé.
Mildly overdosing on rubbish telly.
Il y avait un tunnel pour relier aux bains chauds, donc on pouvait y aller en robe de chambre.
Going to the adjoining hot baths in our dressing gowns (via a specially built tunnel).
Et il y avait un sacré dégustation de vin sur le menu!
And doing some serious wine tasting!
Thursday, May 08, 2014
Groves/Darby - 3
Groves poursuit son plaidoyer pour un retour à la primauté de la grâce plutôt que le jugement, pour une vision de la vie spirituelle de l'autre comme 'à moitié pleine' plutôt que 'à moitié vide'.
Maintenant, si au lieu d’être liés par cette vie commune, nous nous séparons des autres et prêchons contre leurs erreurs - même celles qui pourraient être compatibles avec la vie commune - alors chaque individu et chaque groupe sera considéré essentiellement comme sujet à correction. Et toute leur conduite et principes devront être examinés et approuvés avant qu’ils ne puissent être reçus. La conséquence de vous mettre ainsi dans le siège du jugement sera que le plus borné et sectaire parmi vous régnera, parce que sa conscience ne pourra pas et ne voudra pas céder ; et ce sera donc celui avec le cœur le plus large qui devra céder. Cher D-, j'ai l'impression que certaines de vos petites assemblées risquent de tomber dans ce piège ; et en effet, certains y sont déjà tombés : ils font de la lumière la mesure de la communion, plutôt que la vie.Il y a des phrases et leçons ici pour tous les temps, je crois:
Mes chers frères C. et H. me disent que si je ne suis pas d'accord de parler contre le mal en me séparant de tous les systèmes dans lesquels il y a même une petite partie d’erreur, alors je suis coupable de schisme impardonnable, parce que nous pourrions rejoindre certains des nombreux autres systèmes avec lesquels vous êtes séparés. Je ne peux pas savoir exactement quelles sont leurs raisons d'agir, mais je pensais que je savais les vôtres, au moins les originelles. Il me semble qu’au départ, nous nous sentions obligés de nous séparer de tous les individus et les systèmes seulement dans la mesure où ils nous obligeaient à faire des choses que nos consciences ne permettaient pas, ou s’ils nous empêchaient de faire ce que nos consciences estimaient nécessaire, mais pas plus loin. Et n’étions-nous pas libres de collaborer avec tout individu ou groupe, dans la mesure où ils n’exigeaient pas de nous des choses que nos consciences ne permettaient pas, et nous empêchaient pas de faire ce que nos consciences exigeaient ? Et dans cette liberté ne sentions-nous pas qu’un frère ne doit pas forcer la liberté sur ceux qui sont liés, ni refuser la liberté à ceux qui sont libres ?
N'avions-nous pas le sentiment que c’était juste de suivre la règle apostolique de ne pas juger la liberté de conscience des autres à la mesure de la nôtre ? Comme il est écrit: « L'homme qui mange de tout ne doit pas mépriser celui qui ne le fait pas, et l'homme qui ne mange pas de tout ne doit pas condamner l'homme qui le fait, car Dieu a accepté » les deux ? Je peux donc être séparé d'eux en partie dans le cadre de l'une de ces deux raisons – qu’ils m’empêchent, ou exigent de moi, quelque chose d'autre que ce que le Seigneur demande - mais à cause de mon propre devoir envers Dieu, et non pas parce que je dois juger leurs maux. Si un système se révèle être plus étroit ou plus large que la vérité, je vais soit m'arrêter, soit aller au-delà, mais je préfère infiniment supporter tous leurs défauts, que de me séparer de leur bien.
- le plus borné et sectaire parmi vous régnera
- ils font de la lumière la mesure de la communion
- un frère ne doit pas forcer la liberté sur ceux qui sont liés, ni refuser la liberté à ceux qui sont libres
- je préfère infiniment supporter tous leurs défauts, que de me séparer de leur bien.
Groves continues to plead for a return to giving grace priority over judgement: for a vision of the spritual life of others being 'glass half full' rather than 'glass half empty'.
If this common life as our bond is replaced by separating from others and preaching against their errors (even those which could be compatible with the common life), then every individual, and every group, will be treated primarily as needing to be corrected. And all their conduct and principles will have to be examined and approved before they can be received. The consequence of putting yourselves in the judgement seat like this will be that the most narrow-minded and bigoted will rule; because his conscience cannot and will not give way, and therefore the more open-hearted will have to give way. Dear D—, I feel that some of your little assemblies are in danger of falling into this trap, indeed some have already fallen – they are making light be the measure of communion, rather than life.There are some key 'soundbites' here which still apply:
My dear brothers C. and H. tell me that if I don’t agree to speak against evil by separating from any systems in which there is even a tiny part of it, then I am guilty of unforgiveable schism: because we might join some of the many other systems. I can’t know exactly what their reasons for acting are, but I thought I knew yours, at least your original ones. Wasn’t the reason for separating that we started out with, this: that we felt obliged to separate from all individuals and systems, in so far as they required us to do things that our consciences wouldn’t allow, or prevented us from doing what our consciences required, but no further? And weren’t we free to participate with any individual or group, in so far as they didn’t require things of us that our consciences wouldn’t allow, or prevent us from doing what they did? And in this freedom didn’t we feel that brothers should not force liberty on those who were bound, nor withhold freedom from those who were free?
Didn’t we feel that it was right to follow the apostolic rule of not judging other men’s freedom of conscience by our own? As it is written, “The man who eats everything must not look down on him who does not, and the man who does not eat everything must not condemn the man who does, for God has accepted” both of them? So I may be divided from them in part for either of these two reasons – them preventing me from, or demanding from me, something other than what the Lord demands – but because of my own duty to God, and not because I must judge THEIR evils. If a system proves to be narrower or wider than the truth, I will either stop short, or go beyond it, but I would INFINITELY RATHER BEAR with all their evils, than SEPARATE from THEIR good.
- the most narrow-minded and bigoted will rule
- they are making light be the measure of communion
- brothers should not force liberty on those who were bound, nor withhold freedom from those who were free
- but I would infinitely rather bear with all their evils, than separate from their good.
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Wednesday, May 07, 2014
Day outside ... Beau temps
Il y a quelques semaines, je suis allé à une confirmation avec les filles. Après nous étions invités pour manger avec les amis, où il y avait des chiens!
En plus c'était le premier jour de 'grand beau' depuis longtemps, alors on est resté dehors jusqu'à tard
En plus c'était le premier jour de 'grand beau' depuis longtemps, alors on est resté dehors jusqu'à tard
A few weeks back, I went to a confirmation with the girls, and we were invited to the do with our friends afterwards. There were dogs!
It was the first really nice day of the year (or that's how it felt), so we stayed out 'til late.
It was the first really nice day of the year (or that's how it felt), so we stayed out 'til late.
Tuesday, May 06, 2014
Groves/Darby - 2
Groves va maintenant aborder les accusations qui ont été faites contre lui (mais apparemment pas directement). Principalement que c'est lui qui serait parti du 'droit chemin'.
Je trouve facilement tout plein de passages bibliques qui vont dans le sens de ce texte (paille/poutre, la femme pris en adultère, ivraie/blé, Romains 14). Sans doute Darby en aurait trouver dans l'autre sens...
J'ai appris de votre cher frère W- et d'autres qu'il a été dit que j'ai trahi mes principes. Tout ce que je peux dire, c'est qu’autant que je sache quels étaient ces principes, je les approuve encore dix fois plus que lorsque je les ai découvertes pour la première fois dans la parole de Dieu. J'ai constaté leur applicabilité à l'ensemble des circonstances diverses et embarrassantes que connaît actuellement l'Eglise. Ils me permettent de donner à chaque individu et à chaque groupe l’importance que Dieu leur donne, sans m'identifier à aucune de leurs erreurs. J'ai toujours compris que notre principe d'union était la possession de la vie commune ou du sang commun de la famille de Dieu (« car la vie est dans le sang ») ; ce sont nos premières pensées, et ce sont les idées qui ont le plus muries en moi. Vos petites assemblées ont subi une transition : au lieu de présenter la vérité glorieuse et simple, ils se mettent en opposition à tout ce qu'ils jugent être une erreur. À mon avis, c’est ainsi que leur témoignage devient purement humain, au lieu d’être un témoignage spirituel.
Ce que je veux dire, c'est qu'à l'époque, toute notre réflexion portait sur la façon dont nous pourrions nous-mêmes démontrer le plus efficacement la vie que nous avions reçu par Jésus (sachant que ce serait en soi comme la voix du Berger aux enfants ayant reçu la même vie), et notre désir était de trouver cette vie chez les autres. Lorsque nous étions convaincus que nous l’avions trouvé, nous les invitions - sur la base de cette vie commune - à venir partager la communion de l'Esprit en commun, dans l’adoration de notre chef en commun ; que leurs pensées sur d'autres questions soient étroites ou ouvertes. Et comme le Christ les avait reçus aussi le faisions nous, à la gloire de Dieu le Père. Nous étions libres - dans les limites de la vérité - de partager avec eux, en partie, même si nous ne le pouvions pas en tout. En fait, comme nous les recevions pour cette vie, nous ne les rejetions pas pour leurs systèmes, ni refusions de reconnaître une partie de leurs systèmes, simplement parce qu'il y avait des choses que nous désapprouvions. Nous avons fait confiance que si cette inter-communion pouvait être établie, Dieu préserverait notre marche dans la vie, et ce serait ainsi un témoignage digne du Christ, contre toute ombre qui pourrait être en eux. Comme le Seigneur l'a dit, dans Jean 3:19: « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ». Ce témoignage serait plus difficile que de prêcher, ou de se séparer des autres croyants, mais il aurait un impact beaucoup plus important sur le cœur des autres, et créerait bien plus de bénédiction.
Cher frère, je ne connais personne qui était plus prêt à reconnaître ceci que vous.J'aime cet homme. Cette tension existe depuis des générations. Est-ce qu'on doit juger et diviser, ou aimer et guider? Est-ce que la pureté est plus importante que la communion? Est-ce que le risque de se faire 'poluer' par les 'hérésies' des autres est plus grand que la possibilité que nous pourrions les éclairer?
Je trouve facilement tout plein de passages bibliques qui vont dans le sens de ce texte (paille/poutre, la femme pris en adultère, ivraie/blé, Romains 14). Sans doute Darby en aurait trouver dans l'autre sens...
Groves now moves to treat the accusations that have been levelled (indirectly) against him. Mostly that it is he who has 'gone astray':
I can think of any number of Bible passages in favour of this point of view (motes/beams, the woman caught in adultery, wheat/tares, Romans 14). Of course, I suspect Darby could have come up with some in the other direction...
I learnt from your dear brother W— and others that it has been said that I have changed my principles: all I can say is that as far as I know what those principles were, I approve them ten times more than I did when I first discovered them in the word of God. I have experienced their applicability to all the various and perplexing circumstances of the present state of the Church. They allow me to give each individual, and each group, the standing that God gives them, without identifying myself with any of their evils. I always understood our principle of union to be the possession of the common life or common blood of the family of God (“for the life is in the blood”); these were our early thoughts, and are my most matured ones. Your little assemblies have undergone a transition: from standing for the glorious and simple truth to standing against all that they judge to be error. In my view, this has brought them down from heaven to earth in their position as witnesses.
What I mean is that back then, all our thoughts were about how we might ourselves demonstrate most effectively the life we had received by Jesus (knowing that that alone would be like the Shepherd’s voice to the living children), and our desire was to find that life in others. Where we were convinced we had found it, we would invite them – on the basis of this common life (whether their thoughts on other matters were narrow or open) – to come and share the fellowship of the common Spirit, in the worship of our common head. And as Christ had received them, so would we, to the glory of God the Father. We were free – within the limits of the truth – to share with them in part, though we could not in all. In fact, as we received them for the life, we would not reject them for their systems, or refuse to recognize any part of their systems, just because there were things we disapproved of. We trusted that if this inter-communion could be established, God would keep us walking in the life, as the Christ-like means of witnessing against any dark that might be in them, as the Lord said, in John 3:19: “This is the condemnation, that light is come into the world, and men loved darkness rather than light because their deeds were evil, neither will they come to the light lest their deeds should be reproved.” This witness would be more difficult than preaching words, or separating from other believers, but it would have a far greater effect on the hearts of others, and create much more blessing.
Dear brother, I know no one who was more ready to acknowledge this than you.I love this. It's a dichotomy which has existed through generations. Should we judge and divide, or love and guide? Is purity more important than communion? Do we risk being 'polluted' by the 'wrong think' of others, more than they might be enlightened by us?
I can think of any number of Bible passages in favour of this point of view (motes/beams, the woman caught in adultery, wheat/tares, Romans 14). Of course, I suspect Darby could have come up with some in the other direction...
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Sunday, May 04, 2014
Groves/Darby - 1
En 1836, Groves avait 41 ans, il était ami avec Darby qui avait 5 ans de moins. Vraisemblablement ils avaient partagé des moments fort de discussion et communion, mais Groves avaient détecté une dérive inquiétante et croyait encore être dans les temps pour mettre en garde son ami.
Ici il introduit sa lettre en présentant les sources de son inquiétude.
Une des choses que je trouve intéressant ici c'est cette notion que le créateur d'une 'façon de pensée' ne pourra jamais pleinement expérimenter les conséquences dans sa propre vie, parce qu'il a ses propres racines et fondations dans une pensée antérieure. Par contre, c'est ses disciples qui seront entièrement 'imbibés' de sa pensée qui en porteront les fruits - dont certainement des inattendus.
Ici il introduit sa lettre en présentant les sources de son inquiétude.
Mon cher D-,(Walkerites et Glassites étaient deux 'sectes' ultra-calvinistes qui s'étaient formés autour de deux pasteurs qui ont été expulsés de l'église pour leurs théologies jugées hérétiques)
Comme la tempête menace de me retarder, je ne veux pas quitter l'Angleterre sans écrire une brève réponse à vos lettres, en ajoutant quelques autres points qui m'intéressent. Je regrette beaucoup d'avoir eu si peu d'occasions de vous voir et de partager avec vous depuis mon retour en Angleterre. J'aurais aimé clarifier beaucoup de choses qui nous auraient peut-être permis de nous quitter dans de meilleures conditions qu'à l'heure actuelle. Mais je voudrais que vous sachiez que rien n'a éloigné mon cœur de vous, ni diminué ma confiance que vous êtes encore habité par les mêmes nobles et généreux idéaux qui m'ont tellement impressionné dans le passé. Et même si je pense que vous avez quitté les principes par lesquels vous vouliez jadis mener à bien ces idéaux, et vous semblez être en train de « retourner à la ville de laquelle vous êtes parti », je reste confiant que votre cœur est toujours ouvert à Dieu.
Je crains que vous soyez à deux pas de voir surgir chez vous tous les maux des systèmes desquels vous affirmez être séparé. Vous ne le verrez pas tant personnellement dans votre vie, mais dans la vie de ceux qui ont été élevés depuis le début dans ce système qu’on leur a enseigné est le seul valable. Contrairement à vous et à d'autres, ils n'ont pas été conduit à travers la souffrance et la tristesse profonde, et n’ont pas connue la vraie vérité qui peut exister même au sein de l'obscurité profonde. Ils auront peu de pitié et de sympathie ; et votre unité sera de plus en plus une union de doctrine et d'opinion, plus que de vie et d'amour. Vos responsables se préoccuperont surtout de l'autorité des hommes, bien que vous ne puissiez en voir aucun signe pour l’instant. Vous serez plus connus par les choses que vous êtes contre que par les choses que vous êtes pour, et ainsi vous finirez par être contre tous sauf vous-mêmes, tout comme les Walkerites ou les Glassites. Votre ‘schibboleth’ sera peut être différent, mais il sera tout aussi réel.
Une des choses que je trouve intéressant ici c'est cette notion que le créateur d'une 'façon de pensée' ne pourra jamais pleinement expérimenter les conséquences dans sa propre vie, parce qu'il a ses propres racines et fondations dans une pensée antérieure. Par contre, c'est ses disciples qui seront entièrement 'imbibés' de sa pensée qui en porteront les fruits - dont certainement des inattendus.
It is 1836, Groves is 41, Darby is 5 years his junior. Apparently they were very close in the past, and had shared many passionately held ideals about faith, church and fellowship. But Groves has detected something amiss in the path his friend (and followers) is taking and feels that he may still have a chance to help him see straight.
Here he starts his letter, setting out exactly what he fears is going to happen:
One thing I find interesting in this passage is the idea that the originator of an idea can never really experience its full consequences in his own life, because he has his own roots and foundations in older ideas. It's the disciples that have been completely immersed from the start who really bear the - possibly unexpected - fruit.
Here he starts his letter, setting out exactly what he fears is going to happen:
My Dear D—,
As the stormy weather threatens a little delay, I don’t want to leave England without writing a brief reply to your notes, together with some other points that interest me. I greatly regret having had so few opportunities to see and share with you since my return to England. I would have liked to clarify many things that might have allowed us to leave each other on better terms than at present. But I want you to believe that nothing has estranged my heart from you, or diminished my confidence that you are still inhabited by the same noble and generous purposes that once so impressed me. And though I feel you have departed from the principles by which you once hoped to carry out those purposes, and you seem to be “returning to the city from which you departed”, I remain confident that your heart is still open to God.
(The Walkerite and Glassites were two ultra-Calvinist sects which had grown around two vicars who had been excommunicated/defrocked for what was judged as heretical theology - and there lack of submission to any church hierarchy).
I fear that you are just a step away from seeing all the evils of the systems from which you profess to be separated, springing up among yourselves. You won’t see this so much in your own life as in the lives of those who have been brought up from the start in this system, which they are taught to believe is the only valid one; unlike you and others, they haven’t experienced the deep suffering and sorrow that can reveal the real truth that may exist in inconceivable darkness. They will have little pity and little sympathy, and your union will increasingly become one of doctrine and opinion, more than life and love; your leadership will become overwhelmingly concerned with the authority of men, though you may not see any evidence of this yet. You will be known more by what you are against than what you are for, and this will ultimately mean that you will be against all but yourselves, just like the Walkerites or Glassites. Your Shibboleth may be different, but it will be just as real.
One thing I find interesting in this passage is the idea that the originator of an idea can never really experience its full consequences in his own life, because he has his own roots and foundations in older ideas. It's the disciples that have been completely immersed from the start who really bear the - possibly unexpected - fruit.
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