J'ai trouvé cette citation ici:
Le païen moderne, enfant de la technologie ou «l'homme de masse», ne jouit même pas de l'angoisse du dualisme ou le confort du mythe. Ses angoisses ne sont plus nées de l'aspiration éternelle, mais elles sont certainement ancrées dans la conscience de la mort. L'«Homme de masse» est encore plus que chuté. Il ne vit pas seulement en dessous du niveau de la grâce, mais en dessous du niveau de la nature - en dessous de sa propre humanité. Il n'est plus en contact avec le monde créé ou avec lui-même, hors de contact avec la réalité de la nature, il vit dans le monde des obsessions collectives, le monde des systèmes et des fictions avec laquelle l'homme moderne s'est entouré. Dans un tel monde, la vie de l'homme n'est même plus un cycle saisonnier. C'est un vol linéaire vers le néant, une fuite de la réalité et de Dieu, sans but et sans objectif, sauf à continuer à avancer, pour éviter d'avoir à affronter la réalité ....Retrouver notre chemin vers Dieu c'est d'abord nous retrouver nous-mêmes : fuire les multiples distractions qui nous 'extériorisent', et 'rentrer en nous-mêmes' pour renouer avec nos âmes.
Pour vivre dans le Christ, nous devons d'abord rompre avec ce vol linéaire vers le néant et récupérer le rythme et l'ordre de la nature réelle de l'homme. Avant que nous pouvons devenir des dieux nous devons d'abord être des hommes. Pour l'homme en Christ, le cycle des saisons est quelque chose d'entièrement nouveau. Il est devenu un cycle de salut. L'année n'est pas simplement une autre année, c'est l'année du Seigneur, une année durant laquelle le passage du temps lui-même nous apporte non seulement le renouvellement naturel du printemps et la fécondité d'un été terrestre, mais aussi la fécondité spirituelle et intérieure de grâce. La durée de vie de la chair qui monte et descend comme les saisons et tend toujours à son déclin dernière est élevée et supplantée par une vie de l'esprit qui ne connaît pas déclin, et qui croît toujours en ceux qui vivent avec le Christ dans l'année liturgique. «Même si notre être extérieur se détruit, notre être intérieur se renouvelle de jour en jour. . . . Nous savons, en effet, que si notre demeure terrestre, qui n’est qu’une tente, est détruite, nous avons dans les cieux une construction qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été fabriquée par des mains humaines. »(II Cor 4:16;. 5:1).
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(Sorry, a bit lacking in photos recently; more soon, promise!).
The modern pagan, the child of technology or the “mass man,” does not even enjoy the anguish of dualism or the comfort of myth. His anxieties are no longer born of eternal aspiration, though they are certainly rooted in a consciousness of death. “Mass man” is something more than fallen. He lives not only below the level of grace, but below the level of nature—below his own humanity. No longer in contact with the created world or with himself, out of touch with the reality of nature, he lives in the world of collective obsessions, the world of systems and fictions with which modern man has surrounded himself. In such a world, man’s life is no longer even a seasonal cycle. It’s a linear flight into nothingness, a flight from reality and from God, without purpose and without objective, except to keep moving, to keep from having to face reality….Finding our way back to God implies first finding our way back to ourselves; shunning the multiple distractions that keep us on the outside, on the periphery of our own souls.
To live in Christ we must first break away from this linear flight into nothingness and recover the rhythm and order of man’s real nature. Before we can become gods we must first be men. For man in Christ, the cycle of the seasons is something entirely new. It has become a cycle of salvation. The year is not just another year, it is the year of the Lord—a year in which the passage of time itself brings us not only the natural renewal of spring and the fruitfulness of an earthly summer, but also the spiritual and interior fruitfulness of grace. The life of the flesh which ebbs and flows like the seasons and tends always to its last decline is elevated and supplanted by a life of the spirit which knows no decrease, which always grows in those who live with Christ in the liturgical year. “For though the outward man is corrupted, yet the inward man is renewed day by day. . . . For we know if our earthly house of this habitation be dissolved that we have a building of God, a house not made with hands, eternal in heaven.” (II Cor. 4:16; 5:1)
(Sorry, a bit lacking in photos recently; more soon, promise!).
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