(You can choose or or both)

Wednesday, November 14, 2007

Greed comes before a fall ... Bénéfices qui coûtent cher


(Photo du château de l'aile à Vevey, acheté il y a quelques années par la ville pour 5.5 millions, vendu dernièrement pour 1F symbolique...).
Il y a 18 mois je me posais des question ici sur l'orgueil comme source de mal sur la planète.

Aujourd'hui, je réfléchis à son 'cousin' - l'avarice, spécifiquement les bénéfices à tout prix des financiers.

Evidemment, c'est l'histoire des fameux 'sub-primes' aux US qui me provoquent à réfléchir à tout ça. Ce qui me tue c'est d'une part la folie de ces gens qui foncent tête baissée par effet d'hystérie dans un truc qui ne peut pas tenir, et d'autre part le narcissisme de ces personnes qui ne font aucun cas des vies brisées sur leur chemin vers la fortune.

Ce qui n'aide pas c'est la virtualisation de la valeur. Bien sûr, les marchés financiers n'ont pas eu besoin de l'informatique pour déconnecter la valeur virtuelle de la valeur réelle, mais ça n'aide sûrement pas de pouvoir 'jouer' avec des sommes faramineuses en les déconnectant complètement de toute réalité.

Si seulement ceux qui jouent à ces jeux-là pourrait être confrontés aux personnes qui en souffrent. Tout comme ceux qui décident de partir en guerre devraient aller une fois au front. Bien sûr, quelques chefs de banques ont été éjectés, les pauvres, ce n'est en tout cas pas eux qui vont se retrouver dans la rue.

(D'ailleurs, en parlant de guerre, ça peut aussi coûter cher à un pays!)

(Beaucoup de références au BBC in English ici, désolé...)
C'est drôle, parce que j'ai le souvenir d'avoir lu des sites (je ne sais plus où) d'association d'extrême droite aux US qui parlaient d'une conspiration selon laquelle 'ils' feraient en sorte de priver de liquidités beaucoup de propriétaires, de façon à provoquer le trouble social et par là justifier un état policier. Et dans la situation actuelle c'est loin d'être de la fabulation, regardez:
- Crise dans les hypothèques - je ne sais plus combien de millions de personnes risquent d'être expropriées
- Crise en chaîne du bâtiment - un million de constructeurs désœuvrés
- La dette nationale américaine qui va dans les chiffres incompréhensibles
- Les chinois qui sont assis sur un paquet de dollars, qui perdent de la valeur

Je ne suis pas connu pour mon optimisme, mais là vous en conviendrez, il n'y a pas de quoi festoyer...

Pour revenir à mon sujet de départ - vouloir toujours plus est une maladie bien humaine, mais avec des conséquences parfois désastreuses.

(Photo of the Chateau de l'Aile in Vevey. Bought by the town for 5.5 million a few years ago, recently sold for 1F...)

18 months back, I posted a little think about pride being the root of all evil.

Today, I'm thinking about a close relative - greed, specifically the greed of the big moneyspinners.

Obviously, it's all the news we're hearing about sub-primes which got me thinking. I just can't get over the stupidity of people all running head-down into disaster, pulled on by some kind of mass-hysteria into something that just can't last, that and the intense narcisim of those who amass fortunes without a second thought for the broken lives left in their wake.

The 'virtualisation' of wealth doesn't help. Obviously stock markes didn't need computers to disconnect virtual wealth from real value, but it surely doesn't help to be able to 'play' with inimaginable sums of money which are totally disconnected from reality.

If only the people who play these games could be put face to face with those who bear the consequences. Just like the leaders who decide to go to war should go to the front with their troops. Oh yes, there are a few bank managers who've been given the boot - diddums! they certainly won't be repossessed and sleeping rough any time soon.

(War can be expensive too...)

I can't find the references, but I distinctly remember reading a extreme far-right web site talking about some conspiracy theory whereby 'they' were plotting to pull the rug out of the housing market in order to provoke social unrest and thereby justify a transition to a police state. Given the current circumstances, it doesn't seem quite so far-fetched:
- Mortgage crisis - I can't remember how many million families risk being kicked out of their homes
- Consequent crisis in the housing market - one million construction workers risk unemployment
- American debt still heading for the far side of the universe
- The Chinese are sitting on a LOT of dollars, which are steadily losing value
- The price of oil going through the roof.

I'm not know for my optimism, but you must agree that there is not much cause for partying in all that.

Returning to my initial subject - always wanting more is a very human ailment, but it can sometimes have disastrous consequences.

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