(Vue sur la route à Morogoro)Le but/excuse du voyage en Afrique c'était d'accompagner mon frère dans son voyage pour amener sa voiture de Dodoma (en Tanzanie) à Nairobi (au Kenya), en préparation de leur prochain déménagement.
C'était vraiment une expérience, c'est le moindre que l'on puisse dire.
Le premier jour, il nous a fallu 13 heures pour faire les 900km de Dodoma à Arusha, et pendant ce temps on en a vu des choses!
Voilà quelques uns des trucs qui m'ont frappé:
Il y a du monde partout - à pied, en vélo. Même dans des endroits 'reculés', presque tous les kilomètres on voit des gens qui marchent au bord de la route. Même très tôt le matin dans le pénombre, on voyait des gens qui amenaient leur marchandises en ville en vélo.
(Street view in Morogoro)The aim/excuse for our Africa trip was to accompany my brother taking his car from Dodoma (Tanzania) to Nairobi (Kenya), in preparation for their forthcoming relocation there.
It was quite an experience, to say the least.
The first day, it took us 13 hours to do the 560 miles from Dodoma to Arusha.
Here are some of the many noteworthy things I saw/learnt along the way:
There are people everywhere - on foot, on bikes. Even in the 'middle of nowhere', nearly every mile you see someone walking along the road. As we left, early in the morning, we saw men (always men riding the bikes) pedalling their wares into town on overladen bikes.
Il n'y a pas beaucoup de voitures sur les routes, la plupart des véhicules sont des camions et des bus - certains très âgés, et beaucoup dans un état plus que douteux. On a vu beaucoup de véhicules avec l'axe arrière monté de traviole, qui roulaient commes des crabes.
Quand on tombe en panne (on voit aussi beaucoup de camions et bus en panne - certains surchargés qui n'arrivent pas à monter des pentes), on est censé mettre des triangles d'avertissement dérrière, comme en Europe. Seulement qu'ils se font souvent volés, donc il est d'usage de couper quelques branches d'arbre et de les poser stratégiquement dérrière le véhicule pour réveiller/avertir les autres qui circulent...
There aren't many cars, most of the vehicles are buses and trucks - some very old, and very dilapidated. We saw quite a lot of them with their back-axles on wrong, going down the road a bit like crabs.
When you break down (you see lots of trucks and buses broken down - or overloaded and struggling to go up hills), you're supposed to put out warning triangles like here. But as they often get pinched, it is accepted practice to lop off a few branches from a tree and spread them out on the road behind you, just to let others know (quite effective).. .
(Ancienne et nouvelle voitures de mon frère, les deux des Toyota)On a vu une pub qui disaient "la voiture devant est une Toyota". Pour le coup, là-bas ce n'est pas une exagération. Un des avantages de rouler à gauche c'est qu'ils peuvent importer des voitures second main du Japon - et vu l'état des routes, les Toyota 4x4 ont la cote. A tel point que l'ancienne voiture de mon frère vaut plus maintenant que quand il l'a acheté (et plus que la nouvelle voiture qu'il vient d'acheter). On voit aussi beaucoup de modèles là-bas qu'on ne voit pas ici.
Ceux qui ont vu le plan du voyage peuvent se demander pourquoi on n'est pas passé par la route directe. La réponse est que cette route est très mauvaise, et peu fréquentée, donc si on tombe en panne, on doit attendre un bon moment avant de voir arriver de l'aide.
A chaque village, et même là où il n'y a pas de village, il y a des gens assis au bord de la route pour vendre leur marchandises - des tomates, des oranges, du charbon dans des gros sacs, des poules. J'ai même vu un semi-remorque arrêté au bord de la route où le chauffeur était en train d'attacher un chèvre (vivant) par dessus son chargement. Vers les arrêts de bus ou autres rallentissements, des jeunes courent à côté des véhicules portant leurs marchandises dans l'air dans l'espoir de vendre quelque chose.
Le réseau routier en Tanzanie est assez clairsemé. Sur 900km, on a tourné/bifurqué environ 5 fois !
Les gendarmes couchés sont violents. Dans chaque localité où ils l'ont décidé, il y a une série de trois 'petits', suivi du gros, et après trois 'petits' dérrière. Les trois 'petits' sont en fait chacun composés de 4 rapprochés, de la taille d'un demi-melon chacun. J'imagine que ceux-ci sont pour 'réveiller' les chauffeurs de bus et de camion avant le 'gros', mais quand on passe dessus en voiture on a l'impression que tout va se démonter directement. Généralement, au milieu, il y a deux vrais gendarmes, qui arrêtent surtout les bus et poids lourds - apparemment pour demander un petit 'posho' (contribution). Sur les 900km, on ne s'est fait arrêté que 3 fois, et seulement une fois, le gendarme a essayé (il y a des moments où ne pas comprendre le Swahili peu servir). Au, petit détail, ces gendarmes couchés ne sont jamais signalés à l'avance, et rarement peints non plus. Donc il faut ouvrir l'oeil.
A suivre...
(My brother's old and new cars, both Toyotas)We saw one advert saying "the car in front is a Toyota". For once, it's not an advertising executive's exaggeration. One of the upsides of having opted for right-hand drive is that they can import virtually-new second-hand cars from Japan - and given the state of the roads, and the quality of car maintenance - Toyota 4x4s are in great demand. So much so that my brother's old car is worth more than the new one, and also worth more than when he bought it 4 years ago! There are lots of 'funny' models that you don't see here in Europe (Noah, Vitz).
Some readers have asked why we took such a round-about route. The answer is that the direct road is not in very good shape, and if you break down there, it would take a while for anyone to arrive/pass by to help. Given that we weren't taking the 4x4, the best option was to go the long way.
At each village - and even in between - there are people sat by the roadside trying to sell their wares - it seems to go by region. First we saw lots of tomatoes, then oranges, then charcoal - in big white sacks, then chickens (live). I even saw one flatbed truck stopped while the driver strapped a (live) goat onto the top of this load. Wherever there are bus stops or slowing-down points, youths run alongside the vehicles holding their wares high, hoping to get a sale.
The tanzanian road network is fairly lightly spread for the moment. In the hole of our journey, we only went through about 5 junctions!
The speed bumps are awful. In each town - or wherever it is they decide to put them, you first have three sets of 'mini' bumps - about the size of a half melon each - followed by the 'big' one, then followed by three mini-sets again. The mini ones must be for waking up truck and bus drivers before the big one, but going over them in a car, you feel as if they're going to shake the car back into its component parts! Generally, next to the big bump, there are two policemen, who mostly stop the buses and trucks - apparently to ask for 'posho' (a donation). We were only stopped three times, and only once did they 'try it on' - in that case feigned ignorance of Swahili (on my brother's part, my ignorance doesn't have to be feigned) got us through. Final detail, there are never any sign posts to tell you the speed bumps are coming, and they are very rarely actually painted, striped, or indicated in any way. So you just have to keep your eyes skinned.
More soon...